Le procès des exactions survenues au stade du 28 septembre 2009 à Conakry a commencé le 28 septembre dernier. La pause a été observée pour commémorer la fête d’indépendance le 02 octobre dernier. Les audiences ont repris ce 4 octobre 2022 avant d’être renvoyées au 10 octobre. Ce jour, le tribunal ADHOC devrait trancher sur les exceptions soulevées par les avocats de la défense.
Le Capitaine Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte militaire au pouvoir entre 2008- 2009 et plusieurs autres anciens membres du CNDD sont jugés dans le cadre des massacres survenus en 2009 au stade de Conakry. À la veille du coup d’envoi de ce procès, les accusés ont été mis en prison. C’est le cas de Moussa Dadis Camara. A l’audience de ce mercredi, la défense a demandé sa mise en liberté provoire.
La réponse à cette demande est attendue pour le 10 octobre 2022. Dans le prétoire, l’ancien chef d’Etat, a même laissé éclaté sa colère face aux conditions de détention à la maison centrale. Le Président du PCDIC Amadou Hamidou Barry déplore cette situation. Pour lui, Dadis Camara mérite un traitement d’ancien chef d’Etat.
“La jugement de l’ancien chef de la junte Capitaine Moussa Dadis Camara dans ce procès des exactions du 28 septembre 2009 n’est pas une bonne chose. Je pense que Dadis devrait être logé dans l’un des hôtels ou une des villas de la place. Le président du CNDD ne mérite pas une prison même si ce sont les articles préliminaires en ses alinéas , 2 de l’article 252 du code de procédure pénale. La justice et le gouvernement actuel doivent revoir cela,” recommande- t- il.
Le Prince de l’ISIC