Il faut saluer la sagesse des forces de l’ordre qui n’ont pas cédé à la provocation des jeunes hostiles aux marques de l’État. Ils ont su se mettre au dessus des humeurs belliqueuses des enfants nés des dernières pluies prêts à coller un sens démoniaque à cette date de notre indépendance. Aucun moment, particulièrement celui-ci, n’est opportun pour causer des actes de vandalisme tels qu’affichent ses images.
L’AXE ! ENCORE L’AXE ! TOUJOURS L’AXE !
Au-delà des tristes souvenirs des violences policières, le concept « AXE » donne un sens majuscule du Marketing politique et social. Une marque à brandir pour toucher la sensibilité d’une masse émotive.
Une identité à se coller pour sauver des carrières à la fois politiques et artistiques. L’Axe c’est aussi un naïf bouclier humain pour se soustraire des griefs de la justice.
Ceux qui savent manier ce méninge arrivent qu’à même à se donner un poids sur l’échiquier politique ou social de la Guinée.
C’est le poing G à toucher pour accéder au grade du « peuple » : artiste du peuple, Journaliste du peuple, leader du peuple, parti du peuple… que sais-je encore ?
Ce grade peut aboutir à des hautes fonctions de l’Etat. Il peut même garantir un concert au Bataclan sur fond d’SOS.
Savoir surfer sur l’émotion et la victimisation d’une cohue d’âmes sensibles vous épargne aussi le lynchage médiatique et des injures grossières en ligne.
C’EN EST TROP !
L’Axe n’est qu’une minuscule partie du peuple de Guinée. Il n’est pas le peuple tout entier. L’Axe n’est pas le seul endroit qui aspire au bonheur de notre pays. Conakry ne se résume pas qu’à l’Axe.
La quiétude des uns ne doit pas dépendre des humeurs de l’Axe. La JUSTICE et la « démocratie » dont aspire l’AXE est de même pour Panziazou.
Les jeunes de l’Axe sont dans un jeu qu’ils ne maîtrisent pas eux-mêmes. Ils jouent les jeux des gens qui ne connaissent du gaz lacrymogène que dans le dictionnaire.
LIBÉREZ CE BEL ENDROIT DU SENTIMENT ANTI-ÉTAT !
Un mal commun n’est pas un mal. Tous nos problèmes sont nationaux : la cherté de la vie, le prix du carburant, le transport…
La famine qui n’a pas tué à Bonfi ne tuera pas à Bambeto.
Tirez des leçons maintenant ! Vos parents méritent de jouir de vos grâces. Faites votre propre combat. Apprenez les métiers.
Même si c’est son Excellence Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo qui arrive au pouvoir aujourd’hui, il n’y a que votre métier, votre travail qui vous fera vivre.
Ousmane Bangoura