Il aura fallu attendre treize ans pour voir s’ouvrir le procès des massacres du 𝟐𝟖 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟎𝟗 𝐚𝐮 𝐬𝐭𝐚𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐚𝐤𝐫𝐲. Les exactions commises à l’époque avaient suscité l’émotion de la communauté nationale et internationale.
Après treize ans donc, c’est sous le magistère du Colonel Mamadi Doumbouya, Président de la Transition que se tient ce procès qui focalise toutes les attentions en Guinée et ailleurs. La tenue de ce procès fait partie des engagements pris par le colonel Mamadi Doumbouya dès son arrivée au pouvoir à travers cette phrase désormais inscrite en lettre d’or dans les annales de l’histoire de la Guinée :
« 𝙡𝙖 𝙟𝙪𝙨𝙩𝙞𝙘𝙚 𝙨𝙚𝙧𝙖 𝙡𝙖 𝙗𝙤𝙪𝙨𝙨𝙤𝙡𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙤𝙧𝙞𝙚𝙣𝙩𝙚𝙧𝙖 𝙘𝙝𝙖𝙦𝙪𝙚 𝙜𝙪𝙞𝙣𝙚́𝙚𝙣 ». Et pour cela, le Président de la Transition et le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre, Dr Bernard Goumou n’ont pas lésiné sur les moyens pour que ce procès se tienne effectivement en Guinée et dans de bonnes conditions.
C’est pourquoi d’ailleurs les personnalités venues assister à l’ouverture du procès ont toutes dans leurs discours respectifs remercié les autorités actuelles (le CNRD). A noter que des personnalités entendues et inculpées dans ces massacres sont déjà mises à la disposition de la justice. Au terme de la première audience, le procès a été renvoyé au 4 octobre prochain.
A l’origine de ce renvoyé une demande formulée par la défense afin, dit- elle d’examiner les dossiers de ses clients reçus à la veille sur des clés USB. Une demande à la quelle le président du tribunal va accéder, après quelques moments de tiraillement entre la défense et le parquet.
Avec CCG