La rhétorique belligérantes ne laisse pas de marbre certains acteurs politiques. Interrogé par votre quotidien investigatorguinee.com, Bah Oury indique qu’il trouve incompréhensible cette escalade verbale et appelle à la retenue.
“Je pense que dans le contexte actuel, toutes les autres parties devraient s’abstenir de toutes déclarations publiques pour ne pas altérer ou de rendre compliquer la tâche du médiateur Monsieur Boni Yayi “, a-t-il souhaité, avant d’aborder le deuxième aspect.
“Je souhaite que les autorités de mon pays fassent preuve de mesure et de prudence dans les déclarations. Si la déclaration du Colonel Amara ne présente pas dans une certaine mesure des attitudes irrespectueuses bien que ce soit ferme et clair, il n’y a pas de problème, puisque que dans ce contexte il faut exprimer les divergences de manière claire sans pour autant altérer l’image de l’autre. Par contre, la déclaration du premier ministre qui est écrite me désole profondément, parce que premièrement, un chef d’Etat est le représentant d’un pays et d’un peuple. Le Président Embalò est le Président de la République de Guinée Bissau, il a la légitimité de représenter l’ensemble du peuple de la Guinée Bissau qui est un peuple frère et avec lequel on a une commune histoire dans les épreuves comme dans les joies. Donc il doit être traité avec tout le respect parce qu’à travers lui on s’adresse également au peuple de la Guinée Bissau. De ce point de vue, je pense qu’il faut que le premier ministre monsieur Goumou se rende compte qu’il est allé au-delà de ce qui est permis entre les relations entre deux pays frères qui partagent tout. Je pense que la Guinée a besoin d’avoir une attitude beaucoup plus compréhensible, calme et essayer d’élargir le champ de ses relations, de ses amitiés et ne pas rentrer dans une logique conflictuelle qui ne pourraient que desservir les intérêts du peuple tout entier et les intérêts de la transition guinéenne”, a indiqué le président de l’UDRG.
François Lelano 621498176