Annoncé il y a quelques jours, le procureur adjoint de la Cour Pénale Internationale (CPI) en compagnie d’une forte délégation séjourne en république de Guinée. Il s’agit pour lui d’une visite d’échange avec l’Etat guinéen sur les derniers reglages avant l’ouverture du procès.
Arrivée à Conakry ludi nuit, la délégation a discuté avec le départemet des tenants et aboutissants des audiences qui demarrent dans quelques jours. Elle a profité par la même occasion pour s’enquérir du niveau de formation des magistrats et greffiers. Au nombre de 61 magistrats et de 15 greffiers en formation tous présélectionnés pour conduire les travaux.
“Ce que j’ai vu confirme vraiment une avancée extrêmement significative dans la préparation de ce procès symbolique. Je pense pouvoir retourner et dire avec confiance que ce premier défi lié à la logistique est sur le point d’être remporté. Pour nous la CPI , c’est une fierté particulièrement le bureau du procureur” s’est réjoui le chef de la délégation de la CPI.
La visite a été précédée par un tour d’horizon avec toutes les autorités du pays y compris le président de la transition qui a annoncé le 14 juillet la tenue du procès en ce mois de septembre. Il s’agissait de faire des évaluations avec la volonté d’accompagner le processus, c’est ça le sens de la Cour Pénale Internationale, une instance subjidiaire qui n’a pour vocation à intervenir que s’il y a une faillite sur le plan national. La faillite peut être de l’incapacité mais de la mauvaise volonté, a indiqué le chef de la mission de la CPI.
“Ce qu’on a vu là, c’est un signe de bonne volonté d’aller de l’avant. Je réaffirme que nous sommes prêts d’accompagner ce processus. Pour nous, c’est extrêmement important de l’ouvrir, mais en fonction des difficultés qui vont se présenter, il va falloir les règler. Peut-être que la date va être révue. Mais l’indication était plus forte que la date d’anniversaire que le procès se tienne”, ont réaffirmé Mame N’dèye Niang, chef de la délégation et le procureur adjoint de la Cour Pénale Internationale (CPI ).
Quant au directeur général du centre de formation judiciaire, Alhassane Naby Camara a salué la formation des acteurs. “la formation des magistrats et les greffiers qui sont aux nombres de 76 dont 71 magistrats et 15 greffiers en prélude au procès des événements du 28 septembre 2009 tend vers sa fin. La formation va s’étaler sur deux semaines et nous avons commencé hier, le centre à l’interne nous a fait des modules de formations et il a réparti dans les groupes pédagogiques. C’est cette formation là que nous sommes en train de dérouler et va s’étaler jusqu’au 16 de ce mois”, a-t-il signifié. Et de poursuivre par que,“Nous avons le siège pénal qui le siège de jugement, le parquet les partis aux procès c’est-à-dire les procureurs, et le droit pénal spécial qui va s’occuper de l’étude des infractions qui ont été commises au stade du 28 septembre. Ce sont ces matières là et le greffe. On a pas de procès sans greffiers, c’est le collaborateur direct du juge des magistrats de ce qui vont juger”, a indiqué Alhassane Naby Camara, directeur général du centre de formation judiciaire.
François Lelano 621498176