Dr Thomas yayi Boni médiateur de la crise guinéenne a rencontré la semaine dernière les différentes coalitions de la classe politique guinéenne ainsi que les acteurs de la société civile. Au même moment, le comité nationales des assises a remis son rapport final sur les journées de vérités et de pardon lancées au mois de mars dernier au président de la république. Un document dans lequel contenait 45 recommandations. L’une des recommandations faite par CNA est la réduction du nombre de formations politiques en Guinée. Malgré que celle-ci soient fortement appréciées par la population, les acteurs quant à eux qualifient cela, d’anti démocratique. Ahmed Sekou Camara, président du parti AGD et porte- parole de l’alliance des partis politiques pour la victoire “APAV”, à travers une de nos équipes apporte une précision.
“Nous avons été reçu pendant 30 minutes et 54 secondes par le médiateur et non 5 minutes comme le releyaient certains médias”, a-t- il coupé court. Et de poursuivre, “Dès sa prise de parole, nous avons compris que nous étions en face de quelqu’un qui cherchait à unir les guinéens, mettre fin à la crise guinéenne et qui cherche à maintenir la paix dans la sous région. Il a même rappelé que la Guinée est un pays important pour la sous- région et même pour l’Afrique. Il a aussi rappelé que la Guinée est un pays déjà béni de Dieu, Dieu a tout donné à la Guinée à travers ses différentes ressources, dont d’autres n’en ont pas”, a rappelé Ahmed Sekou Camara, président de l’alliance guinéenne de développement et porte- parole de la coalition de l’alliance des partis politiques pour la victoire (APAV), avant de revenir sur la quintessence de leur échange avec le médiateur Dr Thomas yayi Boni.
“Notre discussion était axée sur comment avoir une transition apaisée. Nous avons été très clair avec lui. Nos attentes étaient celles du peuple de Guinée, c’est à dire éviter ce qui peut nous mélanger, appeler au rassemblement des guinéens pour le développement, mettre un cadre de dialogue inclusif sans exclusion avec toutes les parties prenantes, c’est à dire même les partis qui ne voudraient pas assister à ce cadre de dialogue, d’aller vers ces partis-là, leur convaincre de venir au tour de la table de dialogue, afin que nous puissions donner la chance à cette transition pour le bien- être de tout un chacun”, a-t-il indiqué.
S’agissant du rapport final remis au président de la république, Colonel Mamady Doumbouya par le comité national des assises, 45 recommandations y ont été faites, dont la réduction du nombre des partis politiques d’ailleurs applaudies par le peuple, sauf que l’ensemble des politiques considèrent cette recommandation comme antidémocratique. Pour le président de l’AGD Ahmed Sekou Camara, “vous savez que l’AGD ne fait pas la politique politicienne. Nous, nous faisons la politique qui aide, la politique sociale et surtout la politique de développement à travers la formation des jeunes. Après tout ce qu’on a compris durant ce temps en politique, on a compris que ce terrain était très glissant et cela n’est pas une solution. Vous savez que le multipartisme est une condition sine-qua-num de la démocratie surtout en Afrique; il revient à la masse laborieuse à travers les urnes de renoncer à un parti politique. Donnons la chance aux guinéens de se prononcer à travers les urnes”, sollicite le président de l’AGD et porte- parole de l’alliance des partis politiques pour la victoire(APAV).
François Lelano 621498176