L’arrivée du médiateur de la trasition guinéenne Thomas Yayi Boni et la remise officielle du rapport issu des assises nationales par le comité natioanl des assises préoccupent des milliers de guinéens. Dans ce rapport final, le comité national des assises propose 45 recommandations pouvant permettre au pays de trouver la solution de ses problèmes. Au même moment, le médiateur Thomas Boni a rencontré les coalitions politiques. Ces dernières lui ont remis des recommandations.
Le président de l’alliance futuriste revient sur ces deux thématiques qui focalisent les attentions. Pour lui, “Il faut d’abord rappeler que la CEDEAO est une organisation sous- régionale dont la Guinée a été pionnière lors de sa mise en place. S’il s’avère qu’il y a crise entre les guinéens par manque de communication et de dialogue, qu’un médiateur vient résoudre pour permettre à l’Etat actuel de mettre en place un cadre de dialogue inclusif entre les guinéens. Je pense que c’est un plaisir et à la fois une joie immense que ce médiateur soit là pour permettre de mettre fin à la crise qui ne devrait pas longtemps durer. Nous saluons son arrivée c’est pourquoi l’alliance futuriste a répondu à l’appel et est membre de l’association des forces sociales. Nous avons tous le souci que la transition réussisse, c’est pourquoi nous demandons de discuter ensemble sur les questions essentielles afin de trouver la solution”, a-t-il souhaité.
Autre préoccupation pour cet activiste engagé, c’est celle liée à la construction d’un musée national au camp. Pour lui, il s’agit du changement de mentalités pour permettre aux guinéens de se pardonner et de vivre ensemble.“C’est bien d’avoir un musée national au camp boiro, mais il faut des actions qui pourront alléger les victimes. Nous devrons accepter de se pardonner et de vivre ensemble. Construire un musée pourra permettre aux victimes de connaitre l’histoire de leurs parents. Lorsque vous expliquez les faits en dramatisant seulement le côté négatif, là vous permettez à leurs enfants d’être haineux et rancuniers. Mais lorsque vous dites à ces enfants que nous avons pardonné, mais voici la vraie histoire et il faut qu’on s’assume”, a-t-il indiqué
De l’autre côté, le président de l’alliance futuriste ne condamne pas le pluralisme des partis politiques, il demande plutôt la réglementation et le suivi lors de la création de ces formations politiques. “C’est la non réglementation des partis politiques qui fait le problème en Guinée. Il faut une réglementation assez dure pour créer un parti politique et être rigoureux . On applique le suivi des partis politiques par le fonctionnement de leurs financements et dans leurs fonctionnements internes pour permettre de savoir les formations politiques qui participent à l’éducation citoyenne de leurs militants et les propositions de solution par rapport à tous les problèmes qui se présentent”, a-t-il soutenu, avant de faire une invite. J’en appelle au peuple d’être serein et optimiste afin de refuser une division pour une transition réussie, mais par contre, j’appelle le président de la république d’accepter d’écouter le peuple, de ne pas seulement se fier à ses à-côtés, mais d’avoir un œil de lynx”, a rajouté Mamadou Barry, président de l’alliance futuriste
François Lelano 621498176