Créée en 2014, la FE-DEF-G est une association non gouvernementale composée que de femmes qui œuvrent pour la protection des enfants comme toutes structures humanitaires. Son but principal est de lutter contre la maltraitance des enfants et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Dans le souci de promouvoir la protection et le droit des enfants, la FE-DEF-G profite de ce mois de juin dédié aux enfants pour faire une sensibilisation basée sur la maltraitance des enfants les 27 et 28 juin 2022.
La présidente de ladite entité féminine a décliné la ligne de conduite envisagée au compte de cette année. “Le mois de juin est une occasion pour les ONGs, que ce soit sur le plan national et international de célébrer et de promouvoir les droist des enfants. En Guinée, depuis le lancement du mois de l’enfant à kankan par madame la ministre, toutes les ONGs cherchent à mener des activités au compte des enfants. C’est une occasion pour la FE-DEF-G de mener ses activités pour les enfants. Pour le moment, nous avons planifié une activité qui doit être réalisée ce lundi 27 ou le mardi 28 juin 2022 sur la maltraitance des enfants et particulièrement le commerce des enfants. Nous sommes en période hivernale, c’est pendant cette période de vacances que les mamans profitent pour faire sortir les enfants pour faire le petit commerce. C’est pourquoi nous ”les femmes et défis Guinée”, avons initié cette activité pour sensibiliser les parents sur les inconvénients liés à cette pratique, parce qu’il ne faut pas voir seulement le côté positif, il y a aussi le côté négatif. Ça sera une sensibilisation de porte-à-porte, nous irons dans les marchés pour faire comprendre aux parents les conséquences liées à cette pratique sur les enfants”, a interpellé Sayon Dioubaté, présidente des femmes et défi Guinée, avant d’ajouter que les prochaines séances d’activités sont prévues à l’ouverture prochaine.
“A L’approche des ouvertures, nous allons initié une activité sur la scolarisation des enfants. Quand on parle d’un enfant délinquant, c’est parce qu’il n’a rien à faire. Si l’enfant est scolarisé, après l’école, il prendra ses cahiers pour réviser. Sensibiliser aussi ceux qui ne sont pas à l’école pour leur intégration socioprofessionnelle dans des métiers”, a-t- elle rajouté.
S’agissant des violences basées sur le genre, l’ONG femmes et défi Guinée par la voix de sa présidente reste catégorie sur le respect des sanctions prévues par la loi. “Nous sommes catégoriques là-dessus. Il faut sensibiliser les autorités pour qu’elles prennent des sanctions lourdes contre les violences faites aux enfants, mais il faut aussi sensibiliser les parents pour leur dire que c’est une responsabilité partagée. Si chaque personne s’occupait de ses devoirs, personne n’allait réclamer ses droits. Si l’État fait bien son travail, je pense bien que les violences seront réduites, donc il faut sensibiliser, il ne faut pas se décourager. Les cas de viols sont devenus très fréquents et jusqu’à présent nous on se dit qu’il y a des pésanteurs sociaux sur nous. Il y a des parents qui ont peur d’exposer leurs filles parce qu’elles seront marginalisées. Nous demandons aux parents de ne pas avoir peur et de ne pas se taire, il faut dénoncer, il ne faut pas accepter les négociations”,a invité Mme Dioubaté.
Elle a tenu à rappeler aux nouvelles autorités et aux personnes de bonne volonté d’un accompagnement tant sur le plan financier que matériel pour l’accomplissement des programmes de sa structure qui évolue dans la promotion et la protection des droits des tout- petits.
François Lelano 621498176