Le dialogue inclusif longtemps réclamé par les différents acteurs sociopolitiques, le premier ministre chef du gouvernement au cours d’un point de presse le 20 juin 2022 a invité toutes couches à l’ouverture d’un cadre de dialogue inclusif et franc qui débute ce lundi 27 juin 2022. Une initiative saluée par de nombreux guinéens. L’ambassadeur de la paix ne s’est pas limité seulement qu’à la réjouissance de l’acte du locataire du palais de la colombe, mais fait des recommandations à tous les acteurs.
« Le FNDC, la société civile, les syndicats, les leaders politiques et le CNRD doivent accepter de parler entre eux. Acceptez de participer chers guinéens au dialogue qui s’ouvre ce 27 juin 2022, il n’y a pas de délai pour dialoguer, le dialogue doit être permanent entre les fils et filles du pays. Même les pays en guerre dialoguent. Regardons entre la Russie et l’Ukraine, depuis le déclenchement de la guerre le dialogue a commencé. Les militaires sont au front, mais le dialogue n’a jamais rompu. Nous avons tous écouté le président Français qui dit malgré l’embargo et le blocus contre la Russie, on ne peut pas couper complètement le pont avec Poutine, car, si un ennemi n’a pas de contact avec vous, c’est la défaite. Je demande à tout le monde d’aller dans le sens de l’apaisement », sollicite Elhadj Diériba Diaby.
Il fait par ailleurs des recommandations à tous les acteurs sociopolitiques en vue de trouver un compromis au bras de fer entre membres du CNRD et acteurs politiques.
« A tout ceux qui veulent boycotter le dialogue, ce n’est pas la raison. Je demande même à ceux qui ne sont pas satisfaits de participer au dialogue. Désormais, le problème est dans le camp du gouvernement, c’est vous qui gouverner aujourd’hui, vous avez libéré le peuple, vous êtes venus comme libérateurs. Je tiens compte de la déclaration du Colonel Mamadi Doumbouya le 5 septembre 2021 qu’il est venu mettre de l’ordre dans la famille guinéenne. Je demande à tous les guinéens qui sont derrière le président de tout faire pour ne plus tomber dans les erreurs du passé. S’ils tombent dans les mêmes erreurs, ça ne sera pas la faute du Colonel Mamadi Doumbouya, mais plutôt des guinéens qui l’entourent. Quand on oublie le passé on peut toujours tomber dans des erreurs. Rappelez-vous, tous ceux qui étaient forts hier sont devenus faibles aujourd’hui », a-t-il rappelé.
François Lelano 621498176