Le conseiller politique de Cellou Dalein Diallo a profité de la tribune de Mirador, émission de grande écoute de la radio FIM FM ce jeudi, pour déblatérer contre Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole du gouvernement. M. Abdoulaye Bah qui ne voit plus en peinture le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, qu’il accuse d’avoir trahi les idéaux du parti, a exhorté ce dernier à tirer les leçons pendant qu’il est temps. Une manière pour lui, de pousser sans doute vers la porte, « le vilain petit canard » que le porte-parole du gouvernement serait devenu, depuis la casse de la demeure de Cellou.
Cette ambiance a tout d’un jeu de massacre au sein de cette formation politique, dont les responsables deviennent de plus en plus nerveux, depuis que leur leader a maille à partir avec la junte.
Cette sortie corrosive de l’ancien maire de Kindia, contre son collègue Ousmane Gaoual Diallo, n’aura fait que confirmer son côté boutefeu. L’homme n’a pas mis de gants, dans ses attaques dirigées contre le porte-parole du gouvernement, ce mardi dans l’émission Mirador. Il a fait entendre des vertes et des pas mûres au ministre de l’Urbanisme, dont le péché a été de réitérer récemment son appartenance à l’UFDG.
Un droit que le conseiller politique lui dénie désormais. Car pour Abdoulaye Bah, à partir du moment où Ousmane Gaoual n’a pas pipé mot, suite à la destruction de la résidence de son président Dalein par le patrimoine bâti public, il devient alors non grata au sein du navire. Où sa présence détonnerait dorénavant.
Ces propos ont enflammé la toile, ouvrant la brèche aux détracteurs de l’UFDG, qui accusent la direction du parti de nager en pleine paranoïa.
L’opinion pense que le sort de M. Ousmane Gaoual Diallo serait déjà scellé, à l’allure où vont les choses. Et que Abdoulaye Bah n’aura fait que dire haut, ce que les autres responsables du parti pensent tout bas.
Ousmane pour sa part dit à qui veut l’entendre qu’il ne saurait avoir d’amalgames entre sa mission qui est celle de servir l’Etat guinéen, et les intérêts du parti. Ce qui voudrait dire en clair, que c’est la république d’abord, et le reste viendrait après.
Edito de Guineenew’s