Descente aux enfers pour le directeur des opérations des Forces spéciales, sa famille et certains de ses proches. Au lendemain des évènements du 5 septembre 2021 ayant abouti à la prise du pouvoir par le CNRD, le commandant Alya Camara, celui à qui on attribue la capture du Président déchu
Alpha Condé est en froid avec le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition.
Le numéro 2 du CNRD est accusé de vol au palais présidentiel. Il a été arrêté avec cinq(5) gendarmes. Ils ont été auditionnés et placés secrètement sous mandat de dépôt à la Maison centrale de Conakry. Après des mois sans nouvelle, il aurait été transféré à Guéckédou en région forestière. Depuis sa famille fait l’objet de harcèlement. C’est le cas de son jeune frère Alseny CAMARA. Interrogé, le jeune raconte sa mésaventure.
“Après la prise du pouvoir par le CNRD, mon frère Alya Camara était le numéro deux(2) des forces spéciales et a été accusé d’avoir volé des objets de valeur au président déchu et depuis lors, il a été suivi de près sans avoir aucune preuve contre lui. Un jour, tôt le matin, des hommes vêtus d’uniformes militaires ont forcé la porte de notre maison et ils ont commencé à crier dessus et nous brutaliser. Ils nous ont attaché et mis à genoux, puis ils ont emmené mon frère je ne sais où devant sa femme enceinte”, a relaté le jeune frère d’Alya Camara.
Le jeune serait désormais dans le viseur des nouveaux maîtres de Conakry. Les actes d’intimidations et menaces s’enchaînent contre lui.
“Après quelques semaines, ils étaient revenus et m’ont interrogé sur les objets volés jusqu’à me proposer une récompense, alors que je ne savais rien de tout cela, mais ils ne m’ont pas cru et avant de repartir, ils m’ont prévenu que la prochaine fois je subirais ce que mon frère a subi parce que j’étais au courant de tout ce qu’il faisait”, a-t-il ajouté.
Mohamed Saliou Camara pour investigatorguinee.com