Le malheur irrépressible de la Guinée sera de ne pas se donner la chance d’avoir ce grand homme à sa tête pour conduire ses destinées après cette période transitoire. Fort est-il de la personnalité et le courage que cet homme incarne, il apparaît aujourd’hui sans ambages comme l’homme au profil atypique pour gouverner la Guinée post-CNRD.
Auréolé d’un courage de lion pour sauver son peuple afin de lui faire sortir de soixante-trois ans de bêtises collectives et nationales, par la lucidité politique et historique d’un programme politique clair et succinct. Le Président Faya Lansana, porte en lui, « par son parti », le bloc libéral un projet de société qui prend en compte les nécessités de la Guinée sur tous les plans.
Ceci étant, que l’unique chance aussi de la Guinée sera de lui donner l’occasion de briguer le sommet de l’État afin de lui permettre d’appliquer son programme politique, programme qui dans sa configuration interne et externe expose le devenir d’un pays par l’idéal d’une vision politique aussi grande qu’elle soit jamais portée par un homme politique guinéen. Ce ne sera ni un miracle, ce sera l’intelligence, la volonté patriotique, l’amour de son pays et la crainte de Dieu qui seront à l’œuvre.
Stupéfaits, seront nombreux, par des calculs haineux de critiquer les grandes réformes qu’il enclenchera dès son élection à la tête du pays, mais l’homme n’écoutera que son peuple en qui il a foi et se passera des intrigues politiques. « Moins de Lui » : la Fayaphobie déclarée et ambiante dans un pays encore déchiré transparaît d’abord chez les partisans de certains partis politiques qui ont du mal à lui pardonner d’avoir choisi « son chemin politique » contre leur éternel champion donc d’avoir fait preuve d’adversité politique en prenant la tête d’un parti politique et se lancer dans la difficile course pour conquérir le pouvoir, d’avoir fait preuve de constance sur son chemin contrairement à certains hommes politiques qui sont en politique pour drainer la Guinée dans la boue.
Mais elle transparaît aussi parmi certains compagnons et soutiens historiques du président Faya qui sans prétention compte sur le vaillant peuple de Guinée pour que l’histoire politique guinéenne l’accorde l’heureux titre de celui qui a transformé la Guinée. Pour les alliés d’aujourd’hui comme si beaucoup dans ce microcosme politique voulaient tourner la page d’un passé difficile pour ne pas avoir à s’en expliquer aujourd’hui ou à en souffrir demain.
Ou comme s’il fallait définitivement, coûte que coûte, écarter le pion Faya pour avoir moins de conquérants à la prochaine présidentielle, mais malheur est parfois bon, l’homme serait aujourd’hui dans des ennuis s’il avait dans son parcours appartenu à un gouvernement de Conté à Condé, vue la haine que beaucoup nourrissent contre lui. Or, au-delà de l’enjeu de circonstance à savoir qui « dirigera » la Guinée qui divise déjà la classe politique guinéenne et oppose les partisans de tous les partis politiques adverses, il y a le besoin vital et commun à tous de ne pas rater le fauteuil d’or de Sékhoutouréyah, un pouvoir qu’on considérerait de chèrement acquis après la présidentielle.
Car peut-on parler de gagnant politique sans au préalable lancer une compétition politique ? Le peuple qui compte faire savoir qu’il ne se laissera plus tenter par l’aventure de la démagogie et la révolution sans fin des promesses politiques, s’attèle d’ores et déjà à cogiter sur celui qui le gouvernera ? Mais à quel point ? Et au profit de qui ? Il est évident que nous voulons tous le bonheur de la Guinée, mais comment parvenir à ce bonheur tant décrié ? C’est pourquoi quand le moment viendra aussi loin qu’il sera, chacun doit choisir le président du bloc libéral, c’est le seul choix consciencieux pour notre chère Guinée.
Le peuple, l’outil démocratique qui portera cet homme au sommet de l’État sait déjà que le choix de l’avenir et de l’évidence c’est Dr Faya Lansana Millimono. Persuadé que les guinéens, iront ce jour historique déposer dans les urnes le seul bulletin Faya Millimono, le bulletin de l’avenir guinéen. C’est pourquoi pour le Président Dr Faya lansana, Dieu est vérité et chacun de nous est esclave de son destin.
Aboubakr Guilavogui, futur homme politique.