Les femmes guinéennes à l’instar des autres ont célébré le 8 Mars dernier, la journée commémorative des droits de la femme. Une occasion mise à profit ce jour au palais du peuple et en président de la république, colonel Mamadi Doumbouya pour interpeller les pouvoirs publics sur leurs droits outre- passés quotidiennement dans notre société. Mme Biliga Koïvogui, cheffe de service genre et équité au ministère de l’environnement et du développement durable, dans un entretien accordé à notre rédaction évoque les enjeux liés à cette célébration.
« La fête de 08 mars est une journée de plaidoyer, ce ne pas seulement venir danser, c’est le moment opportun pour les femmes d’exprimer leurs problèmes, de dire les acquis, parler des opportunités , mais aussi une journée de plaidoyers pour prendre en compte leurs préoccupations dans toutes les instances de prises de décisions. Aujourd’hui on n’est contente de parler des violences faites aux femmes qui prend de l’ampleur au niveau de la Guinée. C’est un moment qu’il faut mettre à profit pour débattre de toutes ces questions. Seulement la journée de cette année est un peu spécifique parce qu’elle est axée sur l’environnement, l’appel à l’égalité entre les femmes et hommes pour leur autonomisation dans le contexte des politiques, des programmes relatifs aux changements climatiques et à la réduction des catastrophes. Donc, aujourd’hui l’environnement est au cœur de cette journée. Madame la ministre de l’environnement a profité de cette journée pour faire des dons de cartons, de charbon à ses homologues ministres pour qu’en fin les gens puissent prendre conscience sur la protection de l’environnement. Ce que vous voyez rentre dans la réduction de l’effet de gaz à effet de serre. Il faut qu’on passe à la sensibilisation sur l’utilisation du charbon fabriqué à l’aide des déchets », a invité la cheffe de service genre et équité au ministère de l’environnement et du développement durable.
François Lelano