La récupération des biens de l’État fait la toujours la unede l’actualité dans la cité. Chacun analyse cette opération enclenchée par le CNRD, selon son opinions. Les politiques, les organisations de la société civile, les hommes de médias, les juristes… Le plus important est que chacun laisse le dernier mot à la justice qui devrait être la boussole, selon la junte militaire au pouvoir dépuis le 5 septembre dernier en république de guinée. Ahmed sékou Camara, Ahmed de Paris, président de l’AGD donne son position de saformation politique sue cette conquête des dommaines de l’Etat.
“L’état d’esprit de notre formation politique est toujours le même, nous sommes entrain d’établir notre programme de société qui refletera les réalités politiques de notre pays. Nous prenons notre temps pour la formation des jeunes et nous observons également ce qui se passe en Guinée”, a entamé le jeune président de l’AGD, avant de réagir sur la sortie du président de la transition qui s’est fait ovationner récemment par un bain de foule notamment à la SIG madina, bastion électoral de l’ancien parti au pouvoir, le RPG AEC.
“Je n’ai pas trouvé ça grave. Le président de la République est un être humain, à un moment donn, il a besoin de sortir, d’échanger avec les guinéens, il est tout le temps enfermé dans son palais, donc il le manquait peut être ce contact avec la population pour prendre la température de cette dernière. Quand on est chef d’Etat on a toujours besoin d’être aimé par sa population, parce qu’il est important qu’on soit bien vu, qu’on soit bien aimé par son peuple. J’ai vu beaucoup de critiques sur la toile. Il est important par moment de montrer au Président tout le soutien et tout l’espoir qu’on lui souhaite, afin qu’il fasse bien la transition, il faudrait quand même qu’il ressente qu’il a cette confiance du peuple pour qu’il puisse mettre de l’ordre dans le pays. Je ne vois pas de mal en cela, tous les présidents de ce monde le font”, dit -il.
S’agissant de la récupération des biens de l’État, l’homme politique brocarde certains citoyens. “Le paradoxe guinéen, c’est de vouloir de quelque chose et de son contraire. On entendait les gens crier un peu partout qu’ils veulent le changement. À partir du moment qu’on a eu des gens qu’ils veulent mettre la loi en avant pour récupérer les biens de l’État, on ne devrait pas se plaindre. C’est quand même bizarre que ces biens de l’État soient vendus aux commis de l’État, c’est à dire aux anciens ministres, opérateurs économiques. Je ne suis pas là pour faire la justice, mais à un moment donné, il faudrait qu’on respecte l’État guinéen, qu’on mette en place un État de droit. Aujourd’hui, il faudrait qu’on apprenne à respecter notre gouvernement qu’on a, parce qu’il y a trop d’anarchie dans ce pays, chacun fait ce qu’il veut et ça toujours été comme ça. Je ne suis pas là pour accuser, mais j’aimerais bien que la justice joue pleinement son rôle. l’État ne peut pas se lever d’un coup sans avoir les préalables, si ce n’est pas le cas ça serait un acharnement parce qu’on a dit que la justice sera la boussole. Je pense que ces personnes là n’ont pas été interpellées par le Colonel Mamady Doumbouya, ni par le gouvernement, c’est par la justice”, a soutenu M. Ahmed Sékou Camara.
Pour lui, sa formation politique s’inscrit dans la logique prônée par le CNRD. Celle de préserver les biens publics de l’Etat spoliés par des fossoyeurs à un moment de l’évolution politique de la guinée.
“Nous sommes les candidats potentiels pour la présidence de la République. Ce que le CNRD est entrain de faire aujourd’hui c’est quelque chose qui va nous alléger, qui va nous aider quand demain nous serons au pouvoir pour diriger parce qu’on aura moins de problèmes”, a-t-il précisé.
François Lelano 621498176