Les hostilités entre les politiques, le CNRD et le CNT sont lancées dès ce samedi 05 février, date de l’installation des membres du conseil national de la transition. Cellou Baldé, un des responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée, UFDG à donné le ton ce samedi en marge de l’assemblée générale hebdomadaire du parti UFDG.
Cet ancien député uninominal de Labé, sous la bannière de l’UFDG, a mis en garde le CNT, contre toutes velleités d’imposer le délai de la transition et ses différents contours sans associer tous les acteurs impliqués dans le processus électoral qui se profile à l’horizon.
«Le CNT a été mis en place mais le CNT ne décidera pas des questions fondamentales et essentielles de la transition. Le CNT recevra les résultats du consensus politique obtenu entre les acteurs politiques, le gouvernement de la République, la société civile et le comité national du rassemblement pour le développement», a averti cet ancien prisonnier du régime d’Alpha Condé.
Mais bien avant que tous les éléments qui entrent dans le processus d’une bonne conduite de la transition pouvant déboucher à l’organisation d’élections exemptes de tout reproche, le responsable des fédérations de l’UFDG à l’intérieur du pays présage déjà, un éventuel trébuchement du conseil national de transition. Organe qui va assurer le rôle legistif pendant cette transition militaire en cours en Guinée. Ce tant que les autorités n’amorcent pas un dialogue franc avec les acteurs précités.
«Aujourd’hui, moi je peux déduire que le CNT ne pourra pas fonctionner, ne pourra pas aborder les questions essentielles liées à la constitution, liées au délai de la transition, liées au code électoral, liées au fichier électoral tant qu’il n y a pas un cadre de concertation qui met ensemble les acteurs que je viens de citer», conclut-il.
Mamadou Aliou Diallo
