Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné fermement lundi 24 janvier dans un communiqué le coup d’Etat militaire au Burkina,
“Le Secrétaire général condamne fermement toute tentative de renverser un gouvernement par la force des armes » a dit son porte parole ,Stéphane Dujarric dans une déclaration à la presse.
Selon le même communiqué publié par son porte parole, M. Guterres « appelle les putschistes à déposer les armes ». Il les a également incités à « protéger l’intégrité physique du président et des institutions du Burkina Faso ».
“Le secrétaire général suit l’évolution de la situation au Burkina Faso avec une profonde inquiétude”, informe son porte-parole. Il ajoute que M. Guterres : “s’inquiète notamment du sort et de la sécurité du président Roch Marc Christian Kaboré , ainsi que de la dégradation de la situation sécuritaire , à la suite du coup d’Etat perpétré le 23 janvier par des éléments des forces armées »
« Le secrétaire général appelle tous les acteurs à la retenue et à privilégier le dialogue » a encore dit le porte-parole. L’ONU réitère son plein engagement, pour la préservation de l’ordre constitutionnel et réaffirme son soutien au peuple Burkinabé “dans ses efforts pour trouver des solutions durables aux défis complexes auxquels se pays est confronté »
Le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) conduit par le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaoba Damiba a annoncé lundi avoir renversé le président Roch Marc Christian Kaboré , suspendu la constitution , dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale et fermé les frontières du pays.
Elu pour la premier fois le 29 novembre 2015 , après la transition dirigée d’abord par Isaac Zida puis par Michel Kafondo suite au coup d’Etat contre Blaise Compaoré le 31 octobre 2014. Le président Roch Kaboré a été réélu le 22 novembre 2020 pour un second mandat , il aura donc passé 6 ans et 26 jours au pouvoir.
AM