La classe politique est à couteaux- tirés à propos de son unité d’action. Conséquences, nous assistons à une floraison des coalitions politiques. C’est le cas de la mise en place du CPP qui a éclaté sur la désignation du porte-parolat. A la suite de ce baroud d’honneur, une autre coalition a vu le jour. Son nom: le FPP. Interrogé sur cette division de la classe politique, le jeune leader politique, président de l’GD, Ahmed Sékou Camara, connu sous le nom d’Ahmed de Paris fait une lecture assez pertinante de cette actualité.
“La donne a changé avec l’arrivée des jeunes en politique et c’est vraiment salutaire. Il ne faut pas attendre que nos devanciers partent à la retraite pour venir en politique, il faut être derrière eux pour beaucoup apprendre pour pouvoir leur succéder. Donc, il n’y a rien de mal entre le CPP et le FPP, il y a eu seulement quelques incompréhensions sur le porte-parolat et nous avons mis fin à cela parce que nous avons créé notre plateforme et cela ne veut pas dire que la classe politique ne se porte pas bien. Le CPP a été créé juste pour des rencontres des partis politiques, pour des échanges, aider le CNRD à réussir la transition. Ce n’était pas une question de porte-parolat, ni d’ossature…Je ne sais pas pourquoi on veut nous imposer cela ? En politique on ne vient pas pour s’aligner derrière quelqu’un. La vocation des politiques n’est pas de s’entendre parce que nous sommes tous en quête du pouvoir, notre union est une union de façade. Nous ne pouvons pas laisser notre destin dans les mains d’une seule personne. Vous savez le risque que cela peut avoir? Si nous acceptons que Cellou Dalein soit porte- parole de toute la classe politique ça veut dire qu’à la longue tout ceux qu’il dira, c’est ce qui sera écouté. Pour n’est pas tombé dans cette piège, nous avons décidé autrement. Cellou devrait desister au poste de porte-parolat pour permettre une union sacrée à la classe politique”, a laissé entendre Ahmed sékou Camara
Membre incontournable du front des partis politiques (FPP), le président de l’AGD revient sur l’ossature et les objectifs du FPP. “Chez nous, il n’y a pas de président. Nous sommes tous des présidents des partis politiques, on n’a pas besoin de quelqu’un pour être chef. On a créé cette plateforme pour parler d’une nouvelle constitution, de la durée de la transition, de la mise en place du CNT et d’autres choses. On a juste envie d’accompagner une transition apaisée, on n’a pas besoin de mettre la population dans le stress, à un moment donné il faut laisser la population soufflée, reflechir à son prochain président. On veut aller très vite en besogne, il faut laisser le temps au temps. Il est vraiment important que le CNT soit mis en place pour réellement savoir quel sera l’avenir de ce peuple et pour savoir réellement la durée de la transition. Nous sommes ceux qui comptent diriger ce pays”, a t-il précisé, avant de poursuivre la particularité de sa formation politique.
“Notre parti est un parti de développement et de progrès. Pour preuve, nous partons dans les marchés pour rencontrer les femmes, nous accompagnons les jeunes entrepreneurs, nous les formons dans plusieurs domaines afin qu’ils prennent en charge. Nous sommes en politique pour changer les choses. Aujourd’hui, on a besoin du développement, du travail et de l’emploi des jeunes, il faut redonner un espoir à la jeunesse qui a perdu tout espoir”, a-t-il promis.
À rappeler que depuis la prise du pouvoir par le CNRD le 5 septembre dernier, Ahmed sékou Camara du l’AGD a été le premieracteur politique qui a proposé le bipartisme en Guinée. Ce, pour le bien- être des guinéens et l’enracinement d’une démocratie participative des fils et filles de la république de Guinée/
François Lelano+224621498176