L’union européenne a accordé une subvention de 3 ans comme aide à UNICEF afin d’améliorer l’accès à une justice adaptée aux enfants en déplacement et ceux vulnérables dans six(6) pays d’Afrique de l’ouest. C’est dans cette optique que la guinée a donné le coup d’envoie des audiences criminelles au tribunal pour enfants basé à Conakry.
Prenat la parole, le président du tribunal des enfants a exprimé sa satisfaction. “L’engagement de monsieur le Président de la République est de fairede la Guinée un État de droit et de la justice la boussole. Dans le souci de rapprocher la justice des justifiables et d’assurer un procès juste aux justiciables dans un délai raisonnable. Conformément aux dispositions de l’article 318 et suivant, les tribunaux de première instance ont compétence désormais de juger les affaires criminelles, cela est clairement indiqué dans la loi pénale de 2015 . Pour la loi spéciale concernant les enfants, elle a été adoptée au mois de décembre 2019 , cette loi a apporté beaucoup d’innovations. Notre tribunal de parquet a été saisi de 42 dossiers criminels, nous magistrats nous ne menagerons aucun effort pour la réussite de ces procès avec la plus grande diligence et conformément à la loi”, a indiqué M. Navy Sylla, président du tribunal des enfants
Sur le financement de l’UNICEF, les travaux du jugement des enfants ont été officialisés Vendredi dernier à la cour d’appel de Conakry. André Moussa, représentant de l’UNICEF en Guinée a tout d’abord remercié les autorités guinéennes avant de mettre un accent sur l’accompagnement de son institution aux autorités judiciaires.
“32 ans de l’UNICEF en Guinée pour la promotion des enfants. L’ouverture de ce procès criminels des mineurs montre une nouvelle heure. Un tribunal pour mineurs doit être juste et équitable, selon les normes internationales. En Afrique de l’ouest, l’accès à la justice est un problème majeur pour les enfants migrants et les autres enfants vulnérables. Grâce à la subvention de 9,5 millions de dollars de l’Union européenne, l’UNICEF va promouvoir la fourniture de services multisectoriels, notamment l’accès à une justice adaptée aux enfants avec une approche basée sur les droits aux enfants en contact avec le système judiciaire dans les six(6) pays ciblés. Dans les 36 mois du programme, quatre résultats principaux devraient être atteints :
– Une législation et des politiques ;
– La disponibilité des mécanismes appropriées,
– les enfants en détection, les enfants en conflit avec la loi;
– Les capacités des prestataires de services de protection de l’enfant”, a précisé M. André, spécialiste protection de l’enfant. À noter que depuis 2016, aucun procès concernant des mineurs n’a été tenu, faute de locaux.
François Lelano+224621498176