Ouvert le 30 décembre dernier, le procès des présumés auteurs des violences meurtrières survenues à Macenta en décembre 2021, se poursuit devant le tribunal de première instance de N’zérékoré. Le mouvement Elazologa, déplore l’absence au procès des organisateurs des évènements qui ont débouché à ces violences meurtrières qui ont coûté la vie à une quinzaine de personnes.
Son coordinateur général trouve inconcevable que ce procès se tienne à l’insu des organisateurs des évènements qui seraient à l’origine de ces violences.
« Il est inconcevable que les ténors des évènements qui ont débouché à ces événements malheureux qui sont intervenus à Macenta ne soient pas cités à comparaître devant le tribunal. Il faut que tous ceux qui sont impliqués dans violences meurtrières comparaissent devant les juges »,a-t-il indiqué.
Dr Onivogui a également déploré la présence, parmi les prévenus, des donzos (Chasseurs traditionnels), c’est pourquoi il appelle les juges en charge du dossier a clarifié cette situation qui a conduit aux événements malheureux survenus à Macenta.
D’ailleurs, poursuit le coordinateur du mouvement Elazolaga, « le lundi dernier un groupe de Donzos armés de fusils de chasse était à Macenta alors qu’ils ne sont même pas des ressortissants de la zone. ils ont fait le tour de la ville et une pick-up de BATA les suivait jusqu’à la sortie de Macenta dans un village du nom de Bongomadou … Ils disaient qu’ils partaient suivre le procès de leur proches à N’zérékoré. De telle pratique de la tentative d’intimidation, de trafic d’influence. Nous ne voulons pas que leur présence à N’zérékoré influence la tenue du procès parce que tout doit être tiré au clair dans cette affaire », a-t-il souligné.
A rappeler que les 35 prévenus sont poursuivis des faits de meurtre, assassinat, incendie volontaire, détention illégale d’armes à feu, coups et blessures volontaires, destruction d’édifices, attroupement armé et association de malfaiteurs.
Avec Mosaïqueguinee