Tout d’abord la haute sensibilité de ce sujet qui guette les sphères de l’occident ne sera possible d’être abordée que lorsque la vérité historique sera rétablie dans toutes ses dimensions sur cette question ! « Vérité historique » pourquoi l’établir ?
L’établir pour mettre l’accent sur le registre sémantique qui regroupe les causes qui prolifèrent l’immigration pourtant perçue aujourd’hui par certains comme une chance et d’autres comme un péril, voir même une menace, un fléau. À s’appesantir sur le verbiage politique qui gangrène les débats politiques en France à chaque échéance électorale, l’on peut déduire clairement et lucidement que la France est encore loin, l’Europe, de se départir de ce phénomène pour diverses raisons.
La première est que la plupart des présumés débatteurs sur la question l’aborde en étant sous le piège de l’émotion, en étant dans l’idée que sans les autres nous pouvons marcher tout seul, nous n’avons besoin de personne, nous sommes suffisamment fort pour accomplir assez de choses dont les autres ne pourront jamais accomplir. Tant que certains chenapans auront ces puériles idées en pensée, l’immigration ne pourra jamais disparaître, elle vivra et cela de façon galopante d’ailleurs.
Il serait mieux et plus inspirants pour ceux, qui sont trop tentés de mettre fin à ce phénomène, de développer des techniques plus réfléchis pour montrer à ceux qui considèrent l’occident comme l’eldorado, le berceau de la réussite, que vous êtes aussi capables de faire ce que nous faisons, c’est-à-dire de transformer chez vous comme chez nous par la culture du travail et de l’excellence.
Disons-le, clairement et nettement les seuls responsables de l’immigration sont les mêmes pays occidentaux, d’où la fameuse et célèbre expression : l’essence du mal, une source qui définit à la fois une responsabilité et une faute en-soi-même. De tous temps, nous vivons cette montée galopante des chiffres de ce phénomène si inquiétant, « inquiétant » parce-que l’Afrique perd ses milliers de fils sur des côtes méditerranéennes, chose qui est assez trop déplorable et pénible à digérer.
Mais la faute à qui ? Ici, dans cette situation la faute est largement partagée entre les protagonistes et leurs marionnettes. Mais avant tout, il serait plus responsable pour bien traiter ce sujet, de rappeler l’histoire pour un devoir de mémoire. 1. L’histoire de ceux qui migrent ? 2. L’histoire de ceux qui s’en plaignent à la fois victime et complice ? L’Afrique et l’Europe une vie historique une. Devant ce « fléau », un continent qui subit une lourde perte et un autre qui en paye lourdement par sa montée rocambolesque et insupportable.
Il faut éviter que le nihilisme et le révisionnisme s’enracinent dans cette question tant que ce sera toujours l’Afrique qui migre vers l’Europe car l’Europe aura toujours tort. Malheureusement, beaucoup y contribuent par couardise de la manifestation de la vérité. Si le nihilisme consiste à dire : rien ne s’est passé. Alors le révisionnisme, quant à lui, suppose de ne pas situer les évènements dans leurs contextes, de falsifier l’histoire à travers l’élargissement du contexte (son extension malhabile), la comparaison déraisonnable avec les faits d’ailleurs et puis l’invention d’une causalité inconvenante pour justifier le récit du passé ou le fait historique.
La question de l’immigration n’a pas besoin d’une politique de l’oubli quant-on veut l’aborder dans toutes ses composantes. Ce serait un acte suicidaire pour un continent frappé par une amnésie qui fait de ses citoyens de schizophrènes. L’oubli, pour reprendre Paul Ricœur, est l’inquiétante menace qui se profile à l’arrière-plan de la mémoire. Là où l’on ne se rappelle de rien, un malheur incessant y sévit et l’horreur s’y produit. Certes une mémoire sans oubli est du fantasme, un simple fantasme, mais l’oubli définitif est un malheur existentiel.
On ne peut pas appeler à oublier parce qu’il serait difficile d’accéder aux trésors enfouis de notre mémoire collective lacunaire, fragmentée et conflictuelle ou parce que le rappel de certains souvenirs empêcherait de nous regarder en face et nous condamneraient pour toujours. Les jeunes africains sont-ils dans un esprit de vendetta face à une Europe et une France irresponsables, pesants lourdement sur leur passé atroce qui leur a été infligé par ceux-là qui se sentent trop dérangés et agacés aujourd’hui ?
Loin s’en faut, ce n’est ni une question de passivité quand certains voudront dire que l’africain est trop passif ? Quand certains voudront dire que vous aviez été libres il y’a de cela plus d’un demi-siècle mais vous n’y arrivez pas à vous développer ? Voici la question immorale la plus monumentale de l’histoire, elle se traduit comme un coup de foudre et un désordre psychologique. La responsabilité psychologique et morale, mémorielle du « fléau », doit être un continuum, la discrimination basé sur l’aile du rejet forcé, qui veut se créer encore est une aberration.
L’esclavage dans sa déclinaison actuelle n’a rien à voir avec les atrocités commises pendant 300 ans en Afrique lors du commerce triangulaire dont les retombées positives sont encore visibles de nos jours en Europe, oui ayons le courage de le dire. Vue que l’esclavage contemporain est essentiellement basé sur des réseaux mafieux et criminels organisant des activités prostitutionnelles et des trafics humains de tout genre, voire même des pédopornographies, source de l’actuelle paupérisation incommensurable de cette Afrique qui n’arrive pas à s’en sortir.
N’en oublions plus jamais, derrière tout ça c’est l’avidité pécuniaire de cet occident qui reste malheureusement la source principale des maux de la terre africaine mais des biens également mais derrière lesquels le mal est bien présent, car il perdure en filigrane et mène le bateau droit dans le mur, et avec nos méchants dirigeants inconscients également, malheureusement. Et face à cela, les jeunes africains entre espoir et désespoir, n’en trouvent pas mieux que de choisir ce chemin maudit pour atteindre mordicus l’Europe.
Car on les a toujours fait croire que le bonheur n’est possible que chez les autres, et ils le voient car aucun espoir de réussite n’existe chez eux par l’incapacité de leurs dirigeants depuis tant et tant d’années à remettre à l’Afrique son vrai destin, « destin », qui lui permettra de renverser la tendance. Ce sont les européens qui devraient plutôt immigrer en Afrique et non l’inverse mais malheureusement nos devanciers sont très mal partis par le partage des responsabilités.
C’est cette vérité qui refuse d’être abordée. Ayons l’audace d’affronter la vérité, oui osons la, surtout quand il s’agit des questions essentielles. À mon avis, l’Europe doit savoir qu’elle a une grosse dette envers l’Afrique donc ce n’est pas en chassant les autres qu’on pourra réussir ce pari, il y’a des méthodes plus appropriées pour mettre fin à ce phénomène. Cherchons par exemple d’abord à responsabiliser notre politique étrangère pour des collaborations franches, débarrassons nous des vocabulaires antédiluviens et inadaptés à l’émergé de nos prochains, cessons d’imposer des dirigeants chez les autres pour nos intérêts politiques et économiques égoïstes, arrêtons d’assassiner des chefs d’États qui veulent développer l’Afrique comme ça l’Afrique n’immigrera plus, elle ne vous fatiguera plus, elle restera chez elle car elle a tout pour vivre mieux que vous, c’est à cause de sa gestion cataclysmique et prébendière qu’elle vous fatigue, gestion téléguidée par vous-mêmes.
Alors si vous vous sentez menacés, essayez ses méthodes et on verra la suite de l’histoire. Laissons nos homologues bien gouverner, bref enseignons la culture de la bonne gouvernance à nos marionnettes on verra bien si les africains immigreront encore. Ce sera d’ailleurs un renversement de tendance dans cette pyramide « Europe-Afrique ». La seule raison de la mort de Kadhafi peut nous permettre de débattre avec n’importe quel leader politique européen qui a de l’honnêteté intellectuelle, me concernant avec qui que ce soit on verra bien dans quelle direction la vérité se campera.
Arrêtons l’amateurisme et abordons les choses avec sincérité des faits. Mais l’Europe peut s’en rassurer, la génération montante que nous sommes, changerons cette tendance. Plus jamais les choses ne seront comme avant.