Encore une illustration de grande persévérance d’un homme qui rêve de grandeur et pense avoir le potentiel d’y parvenir ! Comme le dit l’adage : « c’est dans les actes et les combats les plus coriaces qu’on reconnaît les grands hommes ».
Dans la vie, prima facie, surtout celle politique qui, ouvre tous les chemins, mène parfois à tous les compromis et impose des cohabitations forcées. Celle vécue et partagée par tous, dans la commune humanité, commence par l’engagement et finit dans la reconnaissance du mérite ou le regret des illusions perdues, ou encore dans le malheur de tous les échecs, il faut savoir s’accommoder à la culture de la défaite dans la patience des grands hommes et l’espoir de jours meilleurs, pour afin percevoir la vertu de réussir le pari de la société et de son destin, qui est une marque imprescriptible dans les années difficiles d’apprentissage et d’euphorie pendant lesquelles on rêve d’un grand destin, à défaut de réussite dans la voie qu’on a choisie, chacun se comporte comme un don quichotte pensant que si rien n’est défendu, rien n’est possible aussi.
Certains détracteurs clamaient sans sourciller, balbutiaient, baragouinaient, déblatéraient même si je peux le dire des énormités sur le refus de visa enregistré l’année passée et la grosse ambition de palingénésier l’ancien gouvernement panafricain en exil (la FEANF).
Mais Quand comprendront-ils, enfin, qu’ils ne peuvent pas dissoudre, ni s’opposer à la volonté suprême du maître de l’univers, parce que l’histoire est unique, le destin est individuel ? En attendant qu’ils sachent que la palingénésie de la FEANF est un pari qui sera gagné.
Quand on ne connaît pas les gens, il ne faut pas s’empresser de les juger. Il ne faut pas croire non plus qu’un ressentiment mal contenu, exprimé avec violence et insolence, comme c’est souvent le cas des âmes faibles, est un acte d’engagement historique et de courage exemplaire, voire la marque d’une quelconque vertu exceptionnelle ou celle d’une conquête légitime.
La paraphrase d’un penseur célèbre peut leur servir de leçon de morale : « Certains hommes sont meilleurs que d’autres. Les êtres humains vont beau naître égaux en droits, il n’en reste pas moins que certains hommes possèdent des qualités humaines qui en font de meilleurs hommes pour tous et la société entière ».
Chaque personne connait une progression personnelle, un apprentissage et une évolution de ses qualités à force de temps et d’épreuves.
Toujours se dit, qu’une histoire partagée et un pari commun unissent les hommes et façonnent leur destin. Je vis dans la gratitude de combats passés et garde en mémoire toutes les abnégations consenties par des héros anonymes et des soutiens indéfectibles. Cependant je suis sensible à la conviction et à l’engagement dans un monde ou plus personne n’y pense, dans l’empressement et l’ardeur de se distinguer des autres et d’aller plus loin et plus vite que tout le monde. Je vis à l’heure d’un destin fatidique, où certains tentent l’impossible pour changer l’image sombre de cette histoire tumultueuse, et donner raison aux oiseaux de mauvais augure qui critiquent tout, peignent tout en noir dans le sombre dessein de briser l’élan des nouvelles espérances. Le mal, serait-il d’être heureux pour le bonheur des autres ?
C’est suite à trois bonnes années de patience qui m’ont été fatales, qu’aujourd’hui marque pour moi et pour ceux qui m’ont soutenu durant ce combat tant jalonné de récriminations et d’injustice mais truffé aussi d’une résistance incommensurable, un jour historique qui retiendra les traces indélébiles d’un homme que d’aucuns avaient hâtivement caricaturé par lourde faute morale d’une méconnaissance impardonnable de sa personne. Dans l’art de savoir garder patience face aux épreuves coriaces de la vie et les actes mesquins des hommes, il faut savoir défier les mauvaises langues et les prédicateurs indélicats et espérer dans la « dynamique du dynamite » le meilleur pour tous et pour soi. Ainsi ne dira t-on pas que pour être jugé par l’histoire, faudrait-il encore participer à la faire ou à la connaître un tant soit peu, l’inéluctabilité de l’échec n’est-elle pas le pire des drames pour des hommes qui rêvent de grandeur sans avoir le talent d’y parvenir. C’est pourquoi Karl Otto l’a si bien écrit, « Le hasard n’existe pas », ce ne sont que les hommes à l’hystérie de l’incompétence qui croient au hasard, mais que beaucoup feignent d’omettre aussi trop souvent.
Malgré moi et contre moi, j’ai longtemps subit de nombreux préjugés et des procès expéditifs. Si je n’ai pas que des ennemis irréductibles je peux prétendre avoir, moi aussi, des amis dévoués, je me suis incompris et caricaturé sur l’échiquier sociétal et j’en souffre intimement. Mais, c’est la rançon de tous les grands hommes et le destin commun à tous les hommes qui aspirent gouverner la société. Peu importe !
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