Le viol est devenu très récurent durant ces derniers temps. Ce phénomène reste au cœur des préoccupations majeures des guides religieux qui disent condamner avec fermeté la pratique, comme l’enseigne les écritures sainte. Le révérend pasteur Joël Moriba Onivogui revient sur les sanctions que les livres saints consignent en cas de viol.
« Dans l’ancien testament, il a été dit que si quelqu’un tombe sur une fille et exerce le viol sur elle, la personne méritait d’être lapidée et tuée pour son viol, ou si un célibataire venait à violer la fiancée d’un autre homme, il doit forcément la marier ou on le tue. Donc, le viol est un principe biblique condamné par la parole de Dieu ».
Du côté du saint Coran Elhadj Hassan Kaba, secrétaire général des affaires religieuses explique la flambée de la pratique par le fait de ‘intervention des acteurs des droits de l’homme qui selon lui, encouragent la multiplication des actes de violences sexuelles.
« Selon le saint coran, tout homme célibataire qui viole une fille ou une femme doit recevoir 100 coups de fouet comme châtiment et si c’est un homme marié, il doit être lapidé sur la place publique jusqu’à sa mort. Mais malheureusement, les droits de l’homme ne châtient pas comme il le faudrait et ce sont ces acteurs des droits de l’homme qui font en sorte que les cas de viol ne font que se multiplier, faute d’application des lois religieuses qui peuvent mettre fin à tous ceux-ci ».
Pour inverser la courbe du phénomène en guinée, Elhadj Hassan Kaba fustige. « Je demande aux autorités judiciaires que tout religieux, que ce soit un pasteur ou un imam qui ose plaider en faveur d’un cas de viol pour qu’on abandonne les procédures judiciaires qu’ils soient eux aussi mis aux arrêts nous sommes des hommes de Dieux et ne concevons pas cet acte obscène », lance- t- il.
Jusqu’à l’heure du contraire, les multiples cas de viol enregistrés démontrent pour la plupart des acteurs de la société civile et religieux, la faiblesse de l’Etat et le laxisme de la justice guinéenne, les quels prennent à la légère l’application des sanctions contre le viol, selon les lois de la république.
Aminata Koné, Kankan pour Investigatorguinee