Le moins que l’on puisse dire, chaque jour que Dieu fait, les guinéens gagnent des informations sur l’innocence de l’adjudant-chef Jacques Zackama Koïvogui , officier de police judiciaire, récemment accusé de vol de plus de 200 millions de nos francs au pont 8 novembre de Conakry, au lendemain de la prise du pouvoir par le CNRD.
Selon une source très proche du dossier, Me David Béavogui, avocat de l’adjudant-chef Jacques Zackama, il dit s’être battu pour le respect de la procédure dans cette affaire conformément au statut d’officier de police judiciaire de son client. C’est dans cette perspective qu’il dit avoir attaqué la décision du tribunal militaire concernant son client au niveau de la chambre de contrôle d’instruction de la cour d’appel de Conakry.
Observant le bien-fondé des demandes formulées par l’avocat, la chambre de contrôle d’instruction de la cour d’appel de Conakry a constaté que la procédure relative à un officier de police judiciaire, comportant le privilège de juridiction n’a pas été observée entrainant, dès lors des nullités substantielles.
Elle (la chambre) a prononcé la nullité de la procédure entreprise contre Jacques Zackama Koïvogui tant à l’enquête préliminaire qu’en information devant le juge d’instruction.
Le mercredi 8 décembre 2021, la chambre a ordonné la mise en liberté immédiate de l’adjudant-chef Jacques Zackama Koïvogui et renvoyé le ministère public à mieux se pouvoir.
Mais contre toute attente, les officiers en charge d’exécuter cette décision de la chambre de contrôle d’instruction reçoivent un appel d’une personne tapie dans l’ombre exigeant le maintien de l’adjudant-chef en prison.
Affaire à suivre…
François Lelano +224621498176