Une mission de la Cour pénale internationale séjourne en république de Guinée. Après avoir conféré avec le premier ministre, chef du gouvernement, elle a rencontré les nouvelles autorités judiciaires du pays, notamment la ministre de la justice, Garde des Sceaux. Au cours des échanges, il a été question de la tenue dans un délai raisonnable de la tenue du procès en vue de faire éclater la vérité dans cette tragédie survenue en 2009 et qui a fait des centaines de morts, des cas de disparition et des dégâts matériels considérables. Au terme de cette rencontre, Madame Yansané Fatoumata Yarie Soumah s’est confiée sur le mobile des discutions.
« Nous avons reçu nos amis de la CPI depuis hier et nous avons discuté des modalités de la tenue du procès du 28 septembre 2009. Nous sommes parvenus à de bonnes conclusions et nous préparons avec eux la tenue de ce procès. On retient que le procès aura lieu et on se prépare, et la partie guinéenne et la partie CPI, les bailleurs de fonds et tous ceux qui nous ont apporté leur aide pour la tenue de ce procès. Nous retenons que le travail se poursuit toujours dans ce sens et dans cet esprit pour que le procès se tienne », a indiqué la Garde des Sceaux Guinéenne.
En conseil des Ministres, le sujet a été évoqué. Dans son compte-rendu, le ministre porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo a laissé entendre que les autorités actuelles ont invité la ministre de la justice à porter une attention particulière aux travaux de construction du tribunal devant abriter le jugement. Trois(3) mois, c’est le délai donné à la guinée pour le démarrage du procès, a-t- on appris de sources judiciaires.
N’Faly Guilavogui