Il est sans nul doute le Messie dont la venue a surpris plus d’un contrairement à Jésus Christ qui a été annoncé par Jean Baptiste.
Le Colonel Mamadi Doumbouya, « l’Ours blanc » puisqu’il est populaire et connu de tous, ne cesse de surprendre agréablement les Guinéens qui, à cause d’une dégringolade institutionnelle avaient arrêté de rêver.
Car, le rêve de voir une Guinée unie, tournée vers le développement à travers l’adhésion massive de tous les fils avait volé en éclat. Les plus sceptiques ont tourné le pouce et se sont lancés dans l’oisiveté pendant qu’un groupuscule charcutait les deniers publics en s’offrant une vie ostentatoire qui frise la décence. Désormais, le dandysme est banni et ses adeptes à l’œil du cyclone.
Depuis le 05 septembre, un vent nouveau souffle sur la Guinée. Tout est nouveau, on fait du nouveau pour du nouveau et sur du nouveau.
A l’image de Moise qui a vaincu le Pharaon pour conduire le peuple hébraïque à la terre promise, le Colonel Mamadi Doumbouya marche sur un sentier dépourvu de toutes embuches. Il a agi avec tact et pose des actes qui ravivent des cœurs meurtris. L’homme qui bénéficie d’une légitimité à couper le souffle, a déjà ressuscité ceux qui avaient tout perdu sous l’ancien régime qui bat déjà de l’aile à cause des guerres de positionnement.
Si l’administration Condé avait cassé la dent pour épurer le fichier de la fonction publique longtemps rabiboché, les disciples du Colonel Doumbouya n’ont pas mis assez de temps pour démanteler, extirper les grabataires et autres qui viennent de Mathusalem. De la Douane en passant par la Police, l’Armée jusqu’aux ministères, l’opération coup de balai n’a laissé personne. Le vent du changement a déferlé sur tous et tout est pur. Quelle prouesse ! A cœur vaillant rien d’impossible. La nouvelle équipe qui chapote l’administration guinéenne a réussi sans pactole à mettre à la touche ceux qui se regardaient le nombril et se croyaient inamovibles. Un pas de géant vient d’être franchi par le Colonel Doumbouya, qui, à l’aide d’un tamis, ne laisse aucune chance à ceux qui manquent d’altruisme administrative.
« Tout pour moi, rien pour les autres », cet algorithme qui a constitué la sève nourricière des prédateurs est désormais en désuétude. Qu’ils le sachent !!!
Siba Guilavogui, journaliste et activiste des droits humains.