Le 22 Novembre prochain est la date butoir pour le dépôt des dossiers de candidatures des membres qui siégeront au conseil national de la transition. Au sein de l’opposition, les concertations se multiplient pour le choix des potentiels représentants des partis politiques au CTN.
Mais, ce qui fait l’objet des débats en son sein actuellement, c’est le quota qui lui est accordé qu’elle juge minime par rapport au nombre des partis politiques.
Abdoulaye Kourouma, président du parti du rassemblement pour la renaissance et le développement, RRD lui, voit déjà une exclusion de l’opposition dans le processus de gestion de la transition. Transition qu’elle qualifie plutôt de politique.
«Je vous dis en tant qu’ancien coordinateur de la cellule d’action à la primature sur Jean Marie Doré pendant une transition. Il ne peut pas occulter les partis politiques dans la gestion d’une transition. Il avait dit que ce n’est pas seulement que les partis politiques qui existent, ce que je vais lui dire, avec l’intégration économique et politique qu’à l’appartenance de la Guinée aux institutions supra- nationales, c’est de faire de sorte que la Guinée ne soit pas au 6ème continent, contraire les actes démocratiques. C’est ce qui a envoyé les communautés internationales à condamner ce qui s’est passé en Guinée et a demandé à l’ordre constitutionnel que les politiques existent», soutient cet ancien député.
Il regrette aussi que les recommandations ou propositions de l’opposition faites dans le mémo qu’elle a déposé au CNRD, ne soit pris en compte par les nouvelles autorités.
«Il faut aussi rappeler aucune décision des partis politiques n’a été prise en compte dans les mémos qui ont été adressés au CNRD. Il y a déjà un précédent qui a été créé, sur la durée du mandat, le nombre du CNT, le quota des représentants. Ce pas possible de gérer une transition sans les politiques», regrette Abdoulaye Kourouma, président du RRD.
Notre interlocuteur demande au CNRD de réviser la charte de la transition pour une représentavité plus considérable des partis politiques au sein du CNT.
François LELANO