Cette année le sommet Afrique-France a eu lieu sous un angle particulier et inédit. Le président français Emmanuel Macron a organisé ce sommet avec des innovations. Emmanuel Macron a échangé cette année avec uniquement des jeunes leaders africains dont le guinéen Aliou Bah, président du MoDeL, qui a eu à donner son point de vue de la politique internationales et de la nature de collaboration avec les pays africains avec ceux occidentaux.
A son retour au pays hier il a dit ce qui filtré de ce sommet.
«C’était important d’être là, parce qu’en tant qu’homme politique si je suis amené à discuter avec un autre homme politique encore, le Président de la République française, c’était une opportunité à ne pas manquer. Vous avez suivi les idées que nous avons défendues. Aujourd’hui, l’Afrique a une nouvelle vision des relations internationales, nous sommes une génération complètement décomplexée, nous connaissons notre histoire et nous nous sentons liés par les slogans colonialistes.
Nous, nous sommes pragmatiques, nous posons des actes, nous nous avons des responsabilités sur ceux qui croient et espèrent en nous. C’est pourquoi il était important de répondre positivement, vous avez suivi le débat était sans filtre et inédit. Je pense qu’il n y a même aucun chef d’État qui ne s’est prêté à ce type d’exercice avec sa propre jeunesse. Dans notre pays il était même difficile de parler le nom de l’ancien président sans aller en prison. Donc il faut reconnaître le mérite d’avoir voulu ce débat là pour discuter ouvertement et c’est ce que nous avons fait», a-t-il expliqué.
Le prince de l’ISIC