Débat sur la problématique des élections en Afrique de l’ouest à Accra, au Ghana, ce samedi 16 octobre 2021. Le mobile, évaluer les systèmes électoraux dans l’espace CEDEAO, identifier les défis de l’heure et des solutions pour pallier aux insuffisances et failles constatés dans l’organisation des élections.
Au regard de l’instabilité politique et institutionnelle qui touche plusieurs pays de la sous-région, les dirigeants de l’organisation sous- régionale veulent faire une rétrospectives du niveau d’encrage de la démocratie, selon honorable Sidie Mohamed TUNIS, président du parlement de la CEDEAO.
« Entant que parlement de la CEDEAO, nous condamnons le coup d’état mais en même temps nous condamnons aussi les changements constitutionnels qui visent a perpétué les régimes en place. Je dis, il est grand temps de prendre des mesures très fermes pour éviter ses situations de coup d’état. Nous avons notamment le protocole qui garantit des élections libres, la démocratie et la bonne gouvernance. En ce qui concerne particulièrement la guinée je pense qu’il est temps pour de nous rendre dans ce pays qui est frère et ami pour travailler ».
Selon l’indice de démocratie libérale, plusieurs menaces ont affectés le processus démocratiques ces dernières années en Afrique, particulièrement dans la sous-région. Il s’agit de la baisse de la qualité des élections, de la faiblesse des contraintes législatives sur l’exécutif et de la diminution des opportunités pour la participation des citoyens et de la société civile. Conscient de cet état de fait, le président en exercice des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tire la sonnette d’alarme
« Je suis en effet heureux de réaffirmer devant vous ma foi inébranlable, dont les principes de responsabilité démocratique constitue la base de la bonne gouvernance dans nos Etats membres. Nous restons toujours en chantier, je suis convaincu que nous continuerons à améliorer nos systèmes et processus en vue de consolider la paix dans l’établissement des listes électorales exactes de validations des candidatures et les proclamations des résultats authentiques », a indiqué Nana Akufo ADDO, président en exercice de la CEDEAO, par ailleurs président de la république du Ghana.
En initiant cette rencontre de haut niveau, le parlement de la CEDEAO se veut une plateforme de dialogue, de consultation et de promotion de la démocratie dans les Etats membres de la CEDEAO. Pour réussir ce pari, les parlementaires de la communauté sont appelés à proposer et à adopter des résolutions qui permettront de garantir la stabilité sociopolitique.
Fadima N’Diaye