Le 04 octobre de toutes les années correspond à la journée internationale des malvoyants et aveugles. A Kindia, c’est ce jeudi 14 octobre 2021, que cette journée a été célébrée par les personnes victimes de la cécité et de la malvoyance. Massivement réunis et accompagnés par d’autres personnes en situation d’handicap et autorités locales, les malvoyants ont célébré leur journée sous le thème” tout le monde compte”.
C’est dans la salle de conférence de la mairie de Kindia que cette journée internationale des malvoyants a été célébrée.. Après des témoignages afférants à l’exploit des malvoyants dans diverses activités dans le monde, le conférencier Alpha Camara aussi malvoyants est revenu sur le choix de la thématique. << Aujourd’hui c’est la journée internationale de nous malvoyants et aveugles, nous sommes très ravis. Le thème ” tout le monde compte” c’est de faire comprendre qu’aucun être humain victime d’un handicap ne doit être ignoré. C’est à dire, tout le monde doit être avec nous pour que les handicapés visuels ne soient pas délaissés dans la rue ainsi que toutes personnes victimes d’un handicap. A partir d’aujourd’hui, nous allons faire notre maximum pour faire venir nos amis qui sont dans la rue parceque la rue tout peut arriver. Et la commune doit créer des centres de formation et réinsertion pour les enlever dans la rue . Nous sommes très contents et nous remercions toutes les autorités qui ont pris part à cette conférence. >> Dit-il.
Ces malvoyants et aveugles ont formulé quelques doléances aux autorités communales concernant leur réintégration sociale. Sogbè Mady Diané, chef service administratif de la mairie de Kindia tente de répondre à leur requête. << le premier sentiment que j’ai eu, c’est d’abord très difficile. Par exemple, quand tu fermes tes yeux, tu sera dans une obscurité totale et c’est comme ça que les malvoyants et aveugles mènent leurs vies. Donc, c’est une attitude difficile à concevoir. Ensuite, se sont des personnes à qui nous devons assistance, il faut les encourager, il faut les encadrer mais comme ils ont formulé quelques doléances, à savoir leurs prises en charge, leurs insertions socioprofessionnelles.
Nous prenons acte et au moment, nous allons rendre à qui de droit notamment, le ministère de l’action sociale et celui de la santé pour leurs prises en charge. Au niveau de la commune, nous allons rendre compte au conseil communal lors de la prochaine session pour voir dans quelle mesure, la commune pourra intervenir dans l’amélioration des conditions de vie de ces personnes vulnérables. >> Ajoute-t-il
Joe Zoumanigui