Une jeune femme de 25 ans en état de famille, aurait été droguée puis violée par deux médecins avant d’être opérée. Venue à la clinique pour soigner ses douleurs abdominales, la femme a, selon la source, reçu une boisson que lui a achetée le médecin.
Dès qu’elle a fini de boire, elle s’est endormie. C’est là qu’elle aurait été violée. Ensuite, elle a été opérée pour un kyste. Mais à voir les points de suture, on se rend compte que ces médecins ne connaissent rien de la chirurgie. Les faits sont passés au quartier Enta, dans la commune de Matoto. L’information a été donnée sur Twitter par GuineenneDu21esiecle. La femme est actuellement prise en charge par une ONG.
Voici les explications remontées par le compte Guinéennedu 21ème siècle
« Aujourd’hui nous voulons alerter l’opinion internationale et nationale sur le sort subi par une jeune femme de 25 ans d’origine guinéenne, victime de plusieurs viols et dont la situation sanitaire est très critique.
Cette femme est suivie par l’ONG “Mon Enfant, Ma Vie”. Il y a quelques semaines, la jeune victime souffrant de douleurs d’estomac et de brûlures dans la gorge décide de se rendre dans l’un des nombreux centres médicaux clandestins qui pullulent dans la capitale. Cette fausse clinique, située dans la haute banlieue d’Enta est en fait hébergée dans une cour où sont également mises à disposition des chambres.
En arrivant sur place, la jeune femme trouve que le centre médical est bondé. L’un des médecins, qui constate que la jeune femme se sent mal, lui propose de s’allonger dans l’une de leurs chambres, le temps qu’il finisse ses consultations et revienne la voir. Le médecin prend la tension de la jeune femme et lui indique par la suite que celle-ci est élevée. Il lui propose de lui offrir une boisson qui fera baisser sa tension (un jus qu’il va lui-même acheter et lui remettre). Après que la femme ait fini de boire, le médecin lui fait une injection.
À partir de là, la jeune femme ne se souvient plus de rien. Elle sombre dans un sommeil de quelques heures. Elle se réveille plus tard, seule sur ce petit lit, dans cette chambre étrangère, et surtout nue. Rappelons que ces « centres médicaux et cliniques » opèrent sans aucun agrément et constituent de vrais mouroirs où des apprentis sorciers de la science arnaquent des populations précaires, ne disposant pas de moyens pour se soigner. C’est ainsi qu’elle confronte le médecin sur ce qui lui est arrivé. Elle lui explique qu’il l’a touchée, qu’elle se connaît et qu’elle a la sensation d’avoir eu une relation sexuelle. Ce qui est en réalité est bien entendu, un VIOL.
Le médecin réfute et elle finit par rentrer chez elle avant de constater quelques semaines plus tard qu’elle a un retard de règles, elle qui d’habitude a un cycle régulier. Retour chez le médecin qui a tout nié, lui fait tout de même un test de grossesse. Ce premier test est négatif, un deuxième réalisé quelques jours plus tard se déclare POSITIF.
Sans honte, le violeur lui demande de conserver l’enfant, qu’il allait l’assumer. La jeune victime, sous le choc, ne réalise pas vraiment l’agression qu’elle a vécue. La victime ne souhaite pas garder l’enfant au vu de sa situation, elle craint aussi le qu’en-dira-t-on familial. Elle demande au médecin violeur de l’aider à avorter. Celui-ci l’oriente vers un de ses amis qu’il présente comme un spécialiste. Le 2ème médecin est censé réaliser une échographie, à l’issue de laquelle il « réalisera l’avortement si la grossesse est confirmée ». Là-bas, la victime subira un DEUXIÈME VIOL.
Ce 2ème médecin lui dit qu’elle n’est pas enceinte, qu’il s’agit d’un kyste qu’ils doivent immédiatement opérer pour ne pas qu’elle meure.
Pendant tout le temps où cette jeune femme est trimballée dans de faux centres médicaux, elle n’en parle ni à sa famille ni à ses amis. Ces deux médecins abuseurs obligent la jeune fille à se laisser opérer. Ils lui disent que son kyste a explosé et qu’elle peut y laisser la vie.
ILS POUSSENT LE CYNISME jusqu’à demander environ 1 million GNF à la famille de la fille qui s’endette pour le leur remettre. C’est dans une de leur chambre sale de quartier et qui n’a rien d’un bloc opératoire qu’ils opèrent la jeune femme. Les deux violeurs VONT LUI OUVRIR LE BAS VENTRE DE GAUCHE À DROITE, lui retirer le fœtus de quelques semaines, preuve de leur forfaiture, et lui ENLEVER L’UTERUS.
Rappelons que ce sont deux médecins généralistes qui n’ont AUCUNE formation en chirurgie, en gynécologie ou en obstétrique. Ils vont la suturer comme un ANIMAL. (Même un animal ne mérite pas cela.)
Après l’avoir ainsi détruite, ils la renvoient chez elle où cette énorme plaie commence à pourrir, à s’infecter. À la maison, elle développe une fistule à la suite de l’opération ratée. Ses selles ne sortent plus par l’anus mais par la plaie.
La situation s’étant détériorée, la jeune fille n’a plus d’autre choix que d’expliquer à son père toute l’histoire : les viols, le diagnostic initial de grossesse, l’opération. La famille de la jeune fille croyait toujours qu’il s’agissait d’une opération de kyste qui avait mal tourné.
Le père de la jeune fille est un soudeur qui gagne durement sa vie. Ils vivent aussi avec la grand-mère de la fille. Les médecins violeurs vont contacter un troisième médecin situé dans le quartier Dabompa à Conakry, ils vont lui expliquer seulement une partie de l’histoire. Ils lui disent qu’ils ont raté l’opération et qu’au vu de son expérience, ils souhaiteraient qu’ils « la rattrapent ». Le 3e médecin constate que pendant l’opération, les intestins ont été perforés, certains organes ont commencé à nécroser, noircir. Il leur dit que c’est un fiasco.
Il leur dit que ce qu’ils ont fait est dangereux mais sans plus, il n’alerte pas les autorités. À la place il accepte d’intervenir sur la victime à condition de payer 8 millions de francs guinéens. Ce 3e médecin a opéré cette jeune fille TROIS FOIS sans succès et son état est grave. Ce 3e médecin aurait une double casquette : médecin (donc science occidentale) et TRADI-PRATICIEN.
Il lui arrive d’enlever des sacrifices après avoir fait des opérations qui explosent. Le père de la victime s’est inquiété de ne pas voir d’ordonnances depuis que sa fille y est hospitalisée. Le tradipraticien aurait seulement demandé trois coqs et 50 mille GNF POUR DES SACRIFICES.
Notre pays est incroyable !
La victime a finalement été transférée à l’hôpital Ignace Deen de Conakry qui a demandé 4 millions GNF pour une nouvelle opération. Une bonne volonté, une dame a payé ces frais et la jeune fille a finalement pu être opérée. Mais cette opération s’est soldée par un échec. Ils s’y sont repris une deuxième fois à Ignace Deen, il s’agissait de la CINQUIÈME OPÉRATION SUBIE EN DEUX MOIS PAR CETTE JEUNE FEMME.
Une partie de ses intestins nécrosés ont été retirés et une sonde lui a été posée. Si son état semble s’être stabilisé, la victime culpabilise de ce qui lui est arrivé. Le retrait de son utérus a pour conséquence une stérilisation forcée à 25 ans.
Avec l’implication de l’ONG “Mon Enfant, Ma Vie” qui a accompagné le père de la victime, une plainte a été déposée à la gendarmerie. Les trois médecins protagonistes ont été interpellés.
Une des personnes impliquées est tout de même toujours recherchée par les autorités. Une avocate s’est proposée pour représenter pro bono la famille de la victime et le procureur s’est saisi du dossier. Il attend la clôture de l’enquête pour avancer.
Pour ne pas avoir à faire du cas par cas sur des enjeux aussi importants que la vie et la santé des GUINÉENS, il est :
- primordial
•urgent
•indispensable
D’EXPOSER, de mettre la main sur le RESEAU DES FAUSSES CLINIQUES MEURTRIÈRES en GUINÉE et de les DÉMANTELER.
Guinee360/GuineenneDu21esiecle