Le procès de l’assassinat du père de la révolution Burkinabè Thomas Sankara, s’ouvre le lundi 18 octobre prochain, 34 ans après cet assassinat dont les dessous restent encore non élucidés. Quatorze personnes, dont l’ancien président Blaise Compaoré, doivent être jugées pour «attentat à la sûreté de l’État, complicité d’assassinat et complicité de recel de cadavres».
Cependant cinq questions demeurent et taraudent les esprits avant la tenue de ce procès qui focalise toutes les attentions.
1- Que représente l’ancien président Thomas Sankara ?
2- Pourquoi a-t-il fallu attendre 34 ans pour qu’un procès ait lieu ?
3- Qui sont accusés ?
4- Que faut-il attendre du procès ?
5- La question du rôle joué par la France sera-t-elle abordée ? S’interroge Bruno Jaffré, chercheur français, spécialiste de la politique du Burkinabè.
Sur le rôle joué par la France le 16 octobre 1987 à Ouagadougou, le flou y demeure encore.
«il n y a aucun signe de la présence française le 16 octobre dans les documents fournis jusqu’à présent, alors que ces documents existent forcément. Emmanuel Macron n’a pas tenu sa promesse. Cela montre bien qu’il y a une certaine gêne», Estime Bruno Jaffré.
François Lelano