Contrairement au gouvernement déchu, le CNRD veut réduire les dépenses pendant la période de la transition. Le nombre de postes ministériels sera réduit à 25 Ministères au au lieu de 35 sous Alpha Condé.
Cette configuration de 25 Ministères réjouit certains acteurs de la société civile.
«Chaque Président à sa priorité, ça dépend des objectifs que le Président s’est fixés. Le gouvernement de transition a supprimé des postes qui peuvent s’expliquer. La coopération ajoutée au Ministère des affaires étrangères, le ministère de l’assainissement, le ministère des partenariats publics et privés. Tout ça c’est des ministères qui demandent de l’investissement.
C’est une junte au pouvoir qui n’a pas besoin de coopération, c’est légal et légitime qu’elle supprime certains postes ministériels qu’eux, ils n’ont pas certainement besoin. Cela peut réduire les dépenses, ils ont les ambitions, ils ont tenu des promesses. L’essentiel est que si cela peut nous amener à une élection transparente et crédible acceptée de tous. Ils essaient de diminuer les dépenses de l’État, je pense que c’est acceptable.
En tant que membre de la société civile on n’a pas manqué de le dire qu’on a plus besoin d’un premier Ministre pratiquement politique. On a besoin d’un premier Ministre qui un peu de tout, c’est à dire technocrate, Intellectuel, soit un premier Ministre qui a un carnet d’adresse rempli. Nous sommes dans une transition et qui dit transition dit les sanctions. Sanctions économiques, financières et même les insterductions de voyage», s’est réjouit Amadou Kourouma, Président du SYLPEG.
François Lelano