Le 28 ème sommet Afrique France s’est tenu à Montpellier (France) cette année 2021, sans la présence des Chefs d’État Africains. Contrairement aux années antérieures, le sommet a tourné dos aux chefs d’État Africain. En effet les jeunes leaders des partis politiques et des sociétés civiles étaient invités à ce sommet pour parler des problèmes du continent. Le guinéen ALIOU BAH était dans le choix, pendant son allocution, il a demandé à la France d’être le potentiel gendarme pour le peuple africain.
<< Monsieur le Président (Emmanuel Macron) je perçois ce sommet comme celui de la clarification sur certains sujets qui sont très sensibles et cristallisent l’attention de l’opinion publique africaine et française par endroit. Il me semble qu’il suffit de s’adosser sur les lois et ce qui est légal pour considérer un régime démocratique.
C’est vrai, il y a nos différents dirigeants qui sont légitimes et il y’a d’autres qui ne le sont plus. Je ne vous demande pas de vous occuper de nos dictateurs, nous le faisons et nous continuerons à le faire. La Guinée vient de se débarrasser de quelqu’un qui voudrait encore mourir au pouvoir et j’étais parmi ces jeunes qui ont mené ce combat. Ce que nous vous demandons ce n’est pas de vous occuper des problèmes internes, c’est en tant que partenaire, de refuser de collaborer et de considérer comme étant un interlocuteur de quelqu’un qui utilise des voies de manière subjective les tripatouillages constitutionnels pour rester au pouvoir, n’en faites pas un partenaire, parce que habituellement ce qui arrive Monsieur le Président (Macron), on utilise beaucoup la subtilité dans le langage.
Ne voyez pas différemment le Tchad que le Mali, que la Guinée, que la Côte d’Ivoire sur cette question- là, traitons là de façon transversale . Il y a des valeurs que nous avons en partage : les valeurs universelles, le droit à l’alternance quelque chose qui représente l’oxygène de la démocratie. Il n’y a pas d’amalgame dans nos démarches, il ne s’agit pas de dire, empêcher que t’elle le fasse, nous le ferons nous même, nous n’attendrons personne de le faire à notre place, mais n’en faites pas un partenaire en rapport avec’un jeu d’intérêt géopolitique, des intérêts stratégiques, c’est ce que l’Afrique ne comprends pas.
Nous voudrons bâtir à partir d’aujourd’hui monsieur le Président, la confiance mutuelle et les fondamentales. Mettons de côté tout ce qui peut entraîner le préjugé, la suspicion, les petits calculs ; nous Africains nous voulons que vous vous positionnez comme un partenaire qui travaille, un partenaire de peuple africain non pas un partenaire des syndicats des dirigeants Africains>>, a laissé entendre le Président du MoDeL