Dans un communiqué adressé au chef de l’Etat Mamady Doumbouya, Président du CNRD, les avocats du Front national de la défense de la constitution (FNDC) de geler les avoirs, d’interdire les voyages ou déplacements et de rapatrier les familles de 21 personnalités de Monsieur Alpha Condé le Président déchu.
« Les soussignés annoncent avoir procédé, par deux courriers en date du 24 août 2021, à une demande auprès du Conseil de l’Union européenne et de son Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de geler les avoirs, d’interdire de voyage et/ou de déplacements et de rapatrier les familles de 21 personnalités du régime de Monsieur Alpha CONDE, président déchu de Guinée », ont-ils écrit.
Ces avocats ont promis que d’autres listes des anciens dignitaires de Monsieur Alpha Condé sortiront les jours prochains. « D’autres listes des personnalités du régime de M. Alpha CONDE suivront dans les jours à venir », ont-ils promis. Dans le même communiqué, ils ont demandé à l’union européenne de sanctionner les personnes physiques qui ont endeuillé les familles guinéennes lors des manifestations contre le 3ème mandat.
« En effet, en vertu du droit européen, le Conseil de l’Union peut sanctionner les personnes physiques responsables de graves violations des droits de l’homme ou exerçant des activités qui portent gravement atteinte à la démocratie ou à l’état de droit. En l’espèce, toutes les personnes visées par la demande sont impliquées dans la répression brutale des opposants au régime de M. Alpha CONDE. Pour ne donner qu’un exemple, lorsque des manifestants sont descendus dans les rues pour protester contre le troisième mandat de M. Alpha CONDE, le régime a répondu par la violence. Ces violences ont fait :
- Au moins douze morts à Conakry,
- Des blessés en grand nombre,
- Une cinquantaine de morts avec présence de charniers à N’zérékoré », ont-ils souligné dans le document destiné au président de la transition.
Les avocats du FNDC ont demandé de faire les procès des présumés accusés des victimes dans les violences aux régimes d’Alpha Condé l’ancien Président. « Bien que M. Alpha CONDE ait été renversé par un coup d’état le 5 septembre 2021, cette demande est toujours d’actualité. En effet, malgré ce changement de pouvoir, justice n’a pas encore été rendue en Guinée : les proches des victimes tuées lors des violences électorales attendent des réponses et la plupart des personnalités du régime d’Alpha CONDE, visées par la demande, circulent librement. Les soussignés réitèrent leur totale détermination pour que l’ensemble des personnes ayant participé aux exactions commises répondent de leurs actes », ont-ils conclu.
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