Aujourd’hui, loin des réactions des politiques, le souci majeur de la majorité des guinéens est la réussite de la transition pouvant déboucher à l’instauration d’un Etat de droit, des fondements des institutions pour une Guinée unie et prospère, c’est du moins le souci de M. Amadou Kourouma.
«C’est une nouvelle ère qui a sonné sur notre pays. On sent le bon goût d’une bonne sauce à partir de 16h. Je pense qu’il est aujourd’hui fondamental de travailler pour accompagner cette junte. Nous prions Dieu afin que tout ce qui a été dit depuis la prise pouvoir soit effectif. Concertations, oui, les gens en avaient besoin. Il fallait écouter toutes les couches sociales pour avoir une ligne de conduite et cela a été une belle idée, cela va permettre aux nouvelles autorités de bien mener la transition et mettre en place les institutions fortes pour qu’il n’y ait plus de coup d’État en Guinée. Il faut une réconciliation, la justice et l’audit. Nous avons besoin des audits pour qu’on sache réellement ce qui s’est passé pendant les années dernières. On peut changer toute cette classe politique, on amène une nouvelle, ce n’est pas ça le problème, le problème se trouve au niveau du civisme et de la moralité d’un système. Il faut donc travailler contre ce système. On a plus besoin de personnes qui se rendent compte de la souffrance des guinéens que des personnes qui viennent travailler pour leur petite famille. L’idée n’est pas de ne travailler avec les anciens, je pense qu’il faut beaucoup travailler sur la mentalité, car, le serpent commence à pourrir par sa tête. Quand la tête est bonne tout le monde va suivre. Aujourd’hui on peut remercier le Colonel par les actes qu’il a posé cela démontre que la tête est bonne. En 2013, on a fait venir les jeunes (518) dans l’administration. Malheureusement ceux-ci là sont devenus des problèmes de notre économie, ils ont commis des crimes économiques très graves, et pourtant c’étaient des jeunes », a soutenu Amadou Kourouma, président du SYLPAG.
François lelano