- 《Nous sommes heureux et contents de cette rencontre. Le président a pris acte de tout ce que nos collègues ont dit. Il nous a demandé de faire un mémo et le lui déposer. Nous opérateurs économiques, on n’a pas besoin qu’on nous donne de l’argent. On a besoin plutôt de la justice, de la sécurité et d’infrastructures. Je pense qu’on est en train d’aller vers ça maintenant. Parce que quand on aura réglé tout ça, le développement sera là. La Guinée va décoller ; et, même les gens de la sous-région vont chercher difficilement à entrer en Guinée. Aujourd’hui ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde, c’est l’organisation qui manque. Il y a eu 8 intervenants et chacun à exposer les problèmes réels du secteur informel guinéen. Quand un investisseur vient dans un pays, s’il n’y a pas de courant, il peut s’acheter un groupe électrogène, s’il n’y a pas de bonne route, il peut s’acheter une voiture 4×4. Mais, personne ne peut voyager avec la justice et la sécurité. C’est pourquoi ces aspects-là sont indispensables. Le président a pris acte et nous a dit de rédiger toutes nos préoccupations dans un mémo qui sera pris en compte après la composition du nouveau gouvernement. Donc, nous sommes rassurés》.