Dans une lettre adressée au ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, un responsable du département accuse Bano de détournement d’argent et d’une gestion opaque et douteuse.
Pour apporter des réponses à ces sujets, M. Sankon le patron de la DAF du ministère s’est exprimé chez nos confrères de Guineenew: « Ce n’est pas vrai ! Nous n’avons rien à cacher ici. Nous travaillons dans la transparence. Tout est fait dans les règles de l’art. Mais nous comprenons ceux qui réagissent ainsi. Vous savez, le système a changé. Nous avions mis fin aux vieilles pratiques. Voilà qui fait mal et provoque la frustration chez les uns et les autres », a-t-il répondu.
Concernant les contrats avec les entreprises, Mohamed V Sankhon jure la main sur le cœur, que tous les marchés passent par appel d’offre. « Nous avons trouvé à notre arrivée une dette de 900 milliards…Vous vous rendez compte ? Nous avions annulé certains contrats, tel que celui concernant le rachat d’une école à 373 milliards GNF. On s’est dit qu’il faut construire de nouvelles écoles. Vous parlez de marchés de gré à gré et de faux appels d’offres. A ma connaissance, non. Nous respectons le code de marchés publics. Le contrat des tables bancs par exemple, c’est suite à un appel d’offres restreint aux entreprises qui ont une surface financière intéressante. Nous étions à trois semaines de la rentrée scolaire ! L’entreprise qui s’est adjugée le marché répond aux critères. Et elle a commencé à livrer les tables bancs d’une qualité exceptionnelle. Et tenez-vous bien ! L’entrepreneur qui a eu le marché n’est pas jusqu’ici payé alors qu’il a préfinancé les travaux ».
Tout est fait comme il se doit. On n’a rien à cacher », rassure M. Sankhon.
Poursuivant son intervention avec un reporter du site Guineenew.org, il précise aussi le contrat sur la construction d’un nouveau siège pour le ministère « Le siège dont il est question, le coût s’élève à 138 milliards toutes taxes comprises TTC. Là aussi, c’est suite à un avis d’appel d’offres ».
A rappeler que le ministre Bano Barry fait l’objet de polémiques depuis plusieurs mois au sein du département de l’éducation nationale.