Né en 1950 à Mamou avec le rythme dans la peau. Après ses études, il va intégrer au sein des orchestres Bafing Jazz de Mamou. Passionné de la musique, il apprendra à être tambouriste auprès de la “Gazelle”. Papa Kouyaté suivra son intégration par les soins de feu Alkhaly Mohamed Keita au sein du Soumba Jazz de Dubréka. Après une brillante prestation de PAPA KOUYATÉ, alors percussionniste du Bafing Jazz de Mamou lors de la Quinzaine Artistique Nationale de 1966 à Conakry, le Maestro Kèlètigui Traoré est séduit et sollicite auprès des autorités son recrutement au sein de l’orchestre de la paillote.
Cumulativement à ses fonctions de percussionniste et ses Tambourins, il fonde le 11 Mai 1973 l’orchestre Galaxie ” Sextet” Camayenne avec Justin Morel Junior, Jean Baptiste William, Ange Miguel, Bossely Keita, Salia et Mamadouba Camara. Ses Amis et Compagnons d’orchestres se souviennent encore de l’homme font des témoignages. “PAPA Kouyaté” était un Musicien de talent de plusieurs facettes, il avait un rythme dans la peau. Je n’ai pas vu un percussionniste aussi doué comme PAPA KOUYATÉ.
Il pouvait te faire sortir le son du Djenbé dans tous les instruments modernes, le Djenbé étant un instrument traditionnel. Il connaissait presque tous les rythmes guinéens et africains. Toutes ses compétences lui ont permis d’accompagner la maman Africa Murin Makeba pendant une trentaine d’années. C’est un grand homme que nous avons perdu, il sera difficilement remplaçable, mais heureusement, il a laissé un héritage que les sorciers portent son nom ” les sorciers” de PAPA KOUYATÉ », a fait savoir Jean Baptiste William’s, Directeur national de la culture guinéenne.
Au journaliste Justin Morel Junior de renchérir, « La jeune génération doit faire une fusion entre la musique moderne et traditionnelle pour le rythme guinéen. Elle doit venir vers les vieux pour apprendre mieux le rythme traditionnel guinéen », a-t- il invité.
François Lelano