Montréal, le 28 juillet 2021
Fédération de l’UFDG Montréal Canada
Hommage à El Hadj Cellou Dalein Diallo
Pour une fois qu’un homme le mérite dans l’histoire de la vie politique de la
Guinée, nous pouvons rendre hommage à El Hadj Cellou Dalein Diallo (CDD),
sans risquer de tomber dans la démagogie.
Oui! Rendons hommage à CDD, président de l’Union des Forces Démocratiques
de Guinée (UFDG), leader principal de l’opposition politique contre le Parti au
pouvoir en Guinée.
Loin de nous la prétention de pouvoir cerner totalement la grandeur de
l’homme.
Cependant, à force de le voir à l’œuvre depuis maintenant plus d’une
décennie, ce qu’il fait pour le pays, la Nation et les citoyens, nous croyons avoir
compris son mode opératoire.
La droiture, le courage et la persévérance sont la base de sa politique de
générosité, d’esprit de partage et de désir de paix pour tous les Guinéens.
Alors osons parler de l’homme. Comme pour le Grand Livre, nul n’a besoin de
le lire entièrement, pour le citer. Il suffit de penser juste, le plus justement
possible.
Concernant l’homme, il s’agit de parler sans crainte de déplaire, mais sans
chercher à plaire! Sans attendre des récompenses, ni aujourd’hui, ni demain,
mais sans vouloir donner quoi que ce soit autre que la parole véridique dont la
Guinée a si besoin. Alors parlons!
En résidence surveillée, l’homme est isolé de ses parents et partisans. Il est en
même temps exposé aux propos calomnieux de ses adversaires malveillants et
détracteurs. Tout le monde parle de lui en bien ou en mal.
Pourtant lui, ne parle que du bien des autres sans insulter, ni accuser, que les
autres soient ses adversaires ou ses ennemis.
Alors à notre tour, soyons de ceux qui parlent en bien de l’homme.
L’homme qui a su reculer par deux fois, pour faire reculer la guerre civile dans
le pays.
Car, reculer pour faire avancer la paix, ce n’est pas reculer.
Parlons de l’homme qui refuse de reculer maintenant pour que la justice
avance, et avec elle le droit et la morale.
L’homme qui ne recule plus pour que reculent la fraude, le mensonge, la
tromperie et le tribalisme.
L’homme qui refuse de fuir devant le danger de mort qui rode, pour donner
aux gens bien épris un repère juste et à portée.
L’homme qui refuse de se suicider en se jetant sous la botte des forces dites de
l’ordre comme le suggèrent les ambitieux mal-éclairés.
L’homme qui reste en vie pour que les Guinéens survivent et espèrent un
lendemain meilleur.
Pendant que les détracteurs, tapis dans l’ombre fraiche loin des chauds
événements de la lutte politique, prétendent aller en prison auprès des leurs
s’ils étaient lui, l’homme préfère rester en liberté même limitée pour donner au
monde libre l’interlocuteur qui dit la vérité, la vérité pour les populations, la
vérité des urnes, la vérité pour la paix et la démocratie.
Alors parlons! Parlons de cet homme pour informer les autres intellectuels,
mais surtout le citoyen.
Parlons de cet homme pour marquer un point dans l’histoire de la politique
guinéenne avant que la page ne tourne, un point de repère qui permette de
dire demain la vérité d’hier, que le Guinéen était vertueux voilà pourquoi le
meilleur est arrivé, ou que le Guinéen était pourtant vertueux même si le pire
est arrivé. Que Dieu nous en garde.
Parlons de cet homme en bien et dont d’autres ont parlé autrement.
Parlons donc haut et fort pour que la bonne parole l’emporte sur la mauvaise.
Parlons pour renvoyer un écho positif aux sons de cloche négatifs.
Parlons en restant debout en tant que forces de CDD au lieu d’attendre que
l’homme soit les nôtres.
Parlons pour mobiliser toutes et tous autour de l’homme, pour la vérité et la
justice égale pour toutes et tous, pour le bonheur tant espéré de toutes et de
tous les Guinéens.
Parlons de l’homme, mais aussi des nombreux hommes et femmes par lui
regroupés autour de l’UFDG !
Parlons de l’homme qui a accepté toutes et tous, même si certains profiteront
pour se vendre à ses adversaires politiques.
A ces derniers et à leurs patrons, rappelons le sens de l’honneur, valeurs sûres
pour tous ceux qui l’ont appris auprès de nos parents, non dans les rues de
l’exil.
Parlons de l’homme pour lui dire qu’il peut compter sur nous encore.
A ce titre, parlons de l’homme mais surtout, restons debout en son absence.
Restons debout en tant que forces vaillantes de l’opposition progressiste et
démocratique.
Restons forts et vaillants, suffisamment forts et vaillants pour barrer la route
aux détracteurs malveillants, pour ouvrir un boulevard à la vérité des urnes, la
seule vérité valable démocratiquement.
Restons forts et vaillants pour détrôner les imposteurs qui se sont mis
au-dessus des lois démocratiques.
Ces détracteurs ont mal agi. Ils appellent au respect des lois républicaines et
démocratiques.
Mais en vérité, ils ont falsifié puis violé eux-mêmes ces lois maladroitement
d’ailleurs, sans pudeur ni gêne devant les citoyens. Prenons la population et les
forces progressistes du monde comme témoins, et sortons de l’ombre.
Témoignons à visage découvert. Agissons pacifiquement et fermement.
Ripostons en tant que citoyens libres, indépendants et informés de nos droits.
Droits que nous revendiquons à l’unisson sans armes, par nos voix. Voix qui
provoquent la violence musclée et armée du non-droit contre nos droits.
Droits et courage qui sont les nôtres et grâce auxquels nous vaincrons, car le
bien finit toujours par gagner sur le mal.
Mal qui n’a que trop longtemps survécu sur la terre de nos ancêtres. Ancêtres
des Soussous, des Malinkés, des Peuls et des Kpélé, Kissi et Toma! Ancêtres qui
se savaient égaux et se respectaient.
Et nous donc ! Ne sommes-nous pas égaux et dignes de ceux qui nous ont
engendrés?
Parlons aussi des compagnons de lutte fidèles! Fidèles à leurs engagements
premiers!
Parlons des partisans loyaux non par suivisme ni complaisance, mais par
conviction politique.
Parlons des membres de notre famille politique, reconnaissants!
Reconnaissants et attachés à leurs bienfaiteurs, non à leurs malfaiteurs et
trompeurs des peuples! Parlons des citoyens patriotes! Patriotes par
conviction! Patriotes par respect de leurs compatriotes! Oh peuple! Avec le feu,
on peut fondre la fonte, tordre le fer et briser l’acier! Que ne peut-on faire de
l’homme avec la faim, la torture et l’emprisonnement !
Cependant, les hommes fidèles, loyaux, reconnaissants et patriotes résisteront
toujours et les transfuges, plieront toujours.