Le chef de file de l’opposition accompagné des membres de son cabinet a rendu visite ce dimanche 25 juillet 2021, à Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Cellou Baldé et Abdoulaye Bah. Cette visite fait suite à leur libération conditionnelle après plusieurs mois passés à la maison Centrale de Conakry.
Ces anciens détenus ont respectivement magnifié les actions menées par le chef de file de l’opposition en leur faveur, avant d’affirmer avoir besoin encore, des efforts de tous et de chacun, pour que la semi-liberté qui leur est accordée, puisse devenir une liberté totale. « Nous remercions à travers vous, l’ensemble des acteurs politiques guinéens qui ont œuvré pour notre libération. Et, également, nous remercions les acteurs de la société civile, pour leur contribution. Nous sommes ensemble dans les mosquées, églises et même en prison sans distinction d’ethnie et d’appartenance politique. Notre souhait est de faire en sorte que nous puissions être comme cela, en politique aussi, en dépit des divergences d’idées que nous avons », ont-ils lancé.
Le chef de file de l’opposition a pour sa part réitéré sa volonté d’œuvrer en faveur de la paix, la solidarité et la cohésion entre les guinéens. Pour Honorable Elh. Mamadou Sylla, en venant rencontrer Ousmane Gaoual et Cie, dit voir, en premier lieu, ses frères et non des acteurs politiques avec lesquels il a, parfois, des divergences d’idées.
« C’est avec un sentiment de joie et de plaisir que je suis venu ce dimanche, rencontrer mes frères. Je me réjouis de les avoir trouvés en bonne santé. On avait promis à ces détenus qu’on fera tout pour qu’ils recouvrent leur liberté. C’est vrai que cela a pris du temps et qu’ils ne sont qu’en semi-liberté, mais la liberté est effective aujourd’hui. Bien que la justice soit indépendante, mais nous lui demandons de diligenter leurs dossiers pour qu’ils puissent être lavés de tout soupçon. S’il y a des coupables, qu’elle les situe aussi sur leur sort. Et que ceux qui sont encore là-bas, puissent aussi retrouver la liberté et leurs familles. Aujourd’hui, on peut dire Dieu merci. En venant les voir, je vois d’abord mes frères parce qu’avant d’être militant d’un parti politique, on est d’abord tous guinéens. On est né guinéen, et ça c’est plus important que tout, personne ne peut chasser son prochain ici. Je suis très heureux de les retrouver chez eux », a lancé le président de l’UDG.