La liberté provisoire accordée à Ousmane Gaoual, Cellou Baldé, Cherif Bah et Abdoulaye Bah continue de susciter l’allégresse au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée, dans leurs familles biologiques respectives et dans l’opinion.
Le président du parti UFDG, Cellou Dalein Diallo éprouve du plaisir à cette libération accordée à ses collègues détenus depuis plus de huit mois à la maison centrale de Conakry.
«Je me réjouis pour mes collaborateurs qui vont retrouver la chaleur de la vie familiale et continuer à se soigner à domicile», se félicite l’opposant, mais il poursuit en affirmant qu’il ne faut jamais «oublier qu’ils sont des innocents tout comme beaucoup de leurs camarades tels qu’Etienne Soropogui, Foniké Menguè et Ismael Condé qui croupissent en prison depuis plus de 8 mois ainsi que Keamou Bogola HABA, déféré hier à la maison centrale», fustige Cellou.
Pour Cellou Dalein apparemment plus ou moins satisfait de la remise en liberté partielle de ses collègues, «cette libération conditionnelle ne peut réparer et même atténuer cette injustice et les préjudices physiques et moraux qu’elle a causés à ces innocentes victimes, à leurs familles et à l’UFDG, leur Parti», lâche Cellou Dalein qui projette déjà la reprise des manifestations politiques dès après la fin des examens nationaux.
Ce geste du pouvoir va-t-il dissuader les responsables de l’UFDG à renoncer à la reprise de ces manifestations annoncées.
Les prochains jours nous édifieront.
Mamadou Aliou Diallo