Alors que la tension est montée d’un cran ces derniers jours au sein du groupe parlementaire du RPG AEC à l’assemblée nationale, autour de la passation des marchés ou encore du favoritisme concernant le président de l’assemblée nationale. L’intéréssé au cours d’un point de presse ce mardi 6 juin 2021 a botté en touche ces allégations venant de sa propre famille politique. Honorable Amadou Damaro Camara soutient qu’il y’a des agitations au sein de son entourage.
A l’entame Honorable Damaro indique que le problème a été discuté et réglé au groupe parlementaire du député de Macenta Loucény Camara, à l’origine de cette mauvaise ambiance au parlement guinéen.
« L’affaire Lounceny a été discutée et évacuée au niveau de son groupe. Je n’ai discuté de cela ni avec Lounceny ni avec une quelconque structure, le problème a été discuté au niveau du groupe. Si le nom du ministre d’État Tibou Kamara a été cité, c’est Lounceny lui-même qui aurait dit qu’il est passé par Tibou pour aller voir le président. Je ne me suis même pas réellement intéressé à ces circonstances », a-t-il dit.
Et de poursuivre, « Dire aussi que ma femme ou mon beau fils a un marché ici ou que le Directeur des ressources humaines est mon beau fils ou mon beau frère, il faut savoir que c’est un ancien qui, après 12 ans à Rio Tinto et 4 ans à GAC et nous à la recherche de personnes qualifiées, m’a été recommandé. Je l’ai interviewé, l’a envoyé au secrétaire général et ça a abouti grâce à son engagement, à la signature d’un contrat de deux ans pour qu’il forme et assainisse le fichier. Pour ce qui concerne la passation des marchés, par mon expérience, je ne me suis pas directement mêlé, je ne suis même pas signataire des contrats. C’est vrai que je suis l’ordonnateur des marchés, mais la procédure ne favorise personne et n’exclu personne. C’est que la questure s’est rassurée que les prestataires ne soient payés qu’à la fin des travaux. Ce qui prouvait la capacité financière et technique des prestataires. Ils ont fait les réceptions des travaux, apporté des corrections, demandé aux bénéficiaires des prestations s’ils sont satisfaits de la prestation. C’est après cela que la questure procède à la paie », a poursuivi le président de l’assemblée nationale.
Pour couper court, le patron de la 9ème législature dit que, « s’il y a trois postes à pourvoir et qu’un Guilavogui soit le meilleur, nous prenons le Guilavogui, si sa femme est deuxième meilleure nous prenons sa femme, si son fils est troisième meilleur, nous prenons son fils aussi ».
Charlie Passy