«À vous, monsieur le président de la République, je vous saurais gré de continuer à faire usage de votre droit de grâce. Il est évident que la grâce présidentielle pour ces condamnés devrait conduire d’autres à murir leur choix avant de poser des actes répréhensibles […]»,
A la jeunesse guinéenne, le président du parlement guinéen a également adressé quelques conseils
«Je leur dis, ne sacrifiez pas votre vie pour des causes dont vous n’avez pas la maîtrise. L’avenir de ce pays repose sur vos épaules. Alors, je vous invite à prendre votre destin en mains et vous lance cet appel : entreprenez comme si votre vie en dépendait, Faites de la politique parce que vous y croyez, engagez-vous pour améliorer les conditions de vie de vos compatriotes, agissez par conviction et grâce au travail, vous parviendrez à maitriser votre environnement physique et social. Je reconnais que notre génération a failli quelque peu à sa mission, au regard du leg que nous ont laissé nos devanciers. Ils avaient réussi, malgré la pression internationale et le poids du pouvoir de l’empire colonial à se hisser au-dessus des petites rivalités de personnes pour aller à l’indépendance et mettre sur pied les prémisses d’une nation forte. Qu’ils soient des modèles et des exemples pour la classe politique actuelle et surtout pour la nouvelle génération…»