L’opposant et reggae man Guinéen Elie Kamano est remis en liberté ce mercredi 30 juin 2021. Une mise en liberté au terme d’un procès qui s’est tenu au tribunal de première instance de Kaloum. Il était poursuivi par Salifou Camara Super V, ancien président de la fédération guinéenne de football pour injures et diffamation. Il a ainsi passé une semaine en détention à la maison d’arrêt de Conakry après avoir été placé sous contrôle judiciaire.
Au terme de l’audience, son avocat qui a laissé entendre que cette affaire a été dramatisée, dit avoir demandé au ministère la mise en liberté d’Elie Kamano. Ce qui a été fait, il s’est donc montré satisfait.” Je remercie toutes les personnes qui se sont impliquées dans cette affaire dans le bon sens pour rapprocher les deux frères. Dieu merci, les débats ont eu lieu aujourd’hui. J’ai demandé sa mise en liberté, je remercie le président du tribunal qui a accepté ma demande en libérant Elie Kamano”, s’est rejoui Me Salifou Béavogui.
Pour lui, son client ne méritait pas d’aller en prison. Mais les personnes qui sont contre sa gloire et celle du plaiganant Antoine Souaré les ont opposés. “J’ai plaidé le non coupable en ce qui concerne ce dossier en ce qui concerne la diffamation. Par contre, j’ai plaidé le coupable en ce qui concerne l’injure, par ce que traiter M. Salifou Camara Super V d’ennemi de la Guinée, cela ne renferme, c’est vague, c’est dubitatif et ça ne peut tomber que dans la qualification de l’injure”, a relévé Me Salifou Béavogui.
Toute fois, l’avocat d’Elie Kamano soutient que le plaignanat sera à la barre le 7 juillet prochain. Le motif, dit- il, “Il est accusé lui aussi par M. Kamano d’avoir porté atteinte à son image en envoyant des émissaires derrière lui, en partageant ses images et en les mettant à la place publique. Donc son avocat a reçu la citation directe aujourd’hui pour atteinte à l’image, aux droits de l’image et atteinte d’intimité, telle que prevue par la loi en la matière”.
A préciser que le parquet avait requis dans les liens de la culpabilité en condamnant M. Kamano au paiement d’une amende de 500 millions GNF au préjudice de son client Super V, comme dommage et intérêt.
Mohamed Saliou Camara