Tout porte à croire que le dialogue sociopolitique inter-guinéen, tant attendu se tiendra très bientôt. Ce, avec de nombreux signes positifs, on peut citer entre autres : la nomination d’un secrétaire permanent du dialogue politique et social, l’implication des personnalités politiques et religieuses, comme le cardinal Robert Sarah, des diplomates.
Dr Kouréssy Condé croit que la seule voix possible à nos jours pour décrisper la situation depuis la dernière élection présidentielle est le dialogue. D’ailleurs il salue l’idée de l’ouverture d’un dialogue entre guinéens, il invite également le président de l’UFDG à en faire une opportunité pour porter ses revendications.
« Moi je salue le dialogue, le cadre permanent du dialogue, et j’encourage l’UFDG à considérer ce dialogue comme une autre opportunité pour porter ses revendications. Ce n’est pas l’UFDG qui doit demander la libération, ou ce n’est pas seulement l’UFDG qui doit demander la libération. C’est certainement le cadre de dialogue qui le demandera. Si l’UFDG récuse le cadre de dialogue comme il a déjà récusé l’élection législative, comme d’autres, je ne pense pas que ce soit la bonne démarche. La bonne démarche est que le dialogue soit inclusif, et que les formes et les conditions soient liées à sa composition au contenu, à la démarche », propose le président de l’ARENA.
Et de poursuivre, «C’est pourquoi nous avons été les premiers à inviter l’institution judiciaire, la justice pénale à faire la lumière sur ces questions-là. Situer les responsabilités pour sortir notre pays de cette étape de rétention de liberté et de privation de liberté. Il faut connaitre le sort des uns et des autres par rapport à la loi. Qu’on tienne compte aussi des victimes leurs familles, les manifestations ont été violentes également les contre manifestants, les interventions des forces de l’ordre ont été violentes, des familles ont été déplacées, des trains et leur contenus renversés, des personnes égorgées, des ponts cassés, on a vécu beaucoup de choses dans ce pays-là. Où sont les victimes ? Qui parlent au nom des victimes ? Des maisons ont été incendiées, qui en a parlé, qui pense aux victimes ? Moi je pense que le dialogue est une chance pour les uns et les autres pour se réunir et penser sur le développement du pays. C’est ce que les guinéens veulent, un dialogue sincère », a conclu honorable Sékou Kouréssy Condé.
OSMAN…