Le poste de chef de file de l’opposition guinéenne, de la 9ème législature, est toujours contesté par certains députés. C’est le cas du président de l’ADC-BOC honorable Ibrahim Sory Diallo. Il est farouchement opposé à l’actuel chef de file de l’opposition guinéenne à l’ensemblée nationale.
selon lui, l’actuel chef de file de l’opposition, même s’il a la majorité des députés, ne sait pas officiellement déclarer de l’opposition politique. Donc ne respecte pas les principes légaux de la charte des partis politiques en République de Guinée, conformément à la loi L/036 dans son article 7, soutient honorable Ibrahima Sory.
“Le principe légal est la loi L/036 à son article 7 qui dispose que pour être un parti politique de l’opposition guinéenne, il faut après chaque élection nationale faire une déclaration publique et officielle l’enregistrer au ministère des partis politiques c’est-à-dire le ministère de l’administration du Territoire et de la Décentralisation MATD. Ce parti politique (UDG) qui se réclame chef de file de l’opposition par le biais seulement que qu’il ya une disposition de la loi qui dit que le parti qui vient après la majorité de l’opposition prend le titre de chef de file de l’opposition. Il se passe qu’il y a une condition dénoncer par la loi L/036, qui donne la qualité des partis politiques de l’opposition. Et si vous n’avez pas rempli ces conditions, vous ne pouvez pas être de l’opposition. Raison pour la quelle, je ne dit pas que le parti qui a eu la majorité des députés, mais ce n’est pas un parti de l’opposition. Mais la loi dit ce n’est pas seulement d’être de la mouvance ou de l’opposition, mais il faut faire la déclaration. Et le président de l’UDG honorable Mamadou Sylla n’a pas fait de déclaration. Voilà le problème de non conformité à la loi. Ceci dit, il ne peut pas être chef de file de l’opposition parlementaire.”
Avec le soutien d’autres acteurs de la vie sociopolitique du pays, honorable Ibrahim Sory Diallo dit être déterminé jusqu’au bout.
“Ma demarche est logique, donc je l’ai élevé à un niveau plus haut il y a même des associations de la société civile dont l’ex- president de l’INIDH et même des députés comme honorable Boubacar Sidy UNP, les membres de la CARP composé de 41 partis politiques qui m’ont emboîté le pas.
Mais il est important de rappeler que lorsque vous voulez régler les appareils de l’État il faut que chacun soit très rigoureux sur les principes de la loi. Si vous ne voulez pas respecter la loi vous ne pouvez pas diriger. C’est raison pour la quelle nous on a dit qu’on est pas contre Honorable Mamadou Sylla est parti politique qui a eu la majorité. Mais,
Il faut qu’il respecte d’abord la loi.”
Peut être dans les jours à venir nous même ou lui (Mamadou Sylla, chef de file de l’opposition) viendra vous montrez sa déclaration. Mais je me demande s’il n’est pas trop tard parceque la loi dit après les résultats de chaque élection nationale. Si c’est ce que la loi dit, ce n’est plus possible, il faut une autre élection nationale”, à indiqué le président de l’ADC-BOC.
OSMAN….