Le renforcement des capacités des hommes de medias constitue, sans nul doute un des moyens les plus sûrs dans la lutte contre la commission des délits de presse, commis par voie Internet.C’est dans ce cadre que l’Observatoire Guinéen de la Cybercriminalité en collaboration avec le cabinet Skynet Consulting-Guinea, a organisé ce mercredi 26 mai une formation qui a pour objectif de renforcer les capacités des journalistes en vue d’une utilisation responsable et rationnelle des réseaux sociaux.
Au cours de ce colloque tenu au siège de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), il a été question des infractions commises par voie de presse ou par internet sur les réseaux sociaux.
Lors de cette formation, il a été souligné par les différents intervenants venus de la HAC, de L’URTELGUI et le Directeur exécutif de l’Observatoire Guinéen de la Cybersécurité que l’utilisation des réseaux sociaux ne reste pas sans conséquences.
Le président par Intérim de l’Union des radios et télévisions livres de Guinée, fait une invite aux autorités et aux partenaires des médias.
«Nous lançons un appel auprès des autorités et aux partenaires au développement pour aider à la vulgarisation du contenu de la loi sur la Cybersécurité et la protection des données à caractère personnel mais également, la loi L002 sur la liberté de la presse», a déclaré Aboubacar Camara.
Ces réseaux sociaux considérés aujourd’hui comme un média incontournable dans la diffusion d’informations, sont soumis à la loi sur la liberté de la presse qui réprime des infractions commise par voie de presse, notamment, la diffamation, l’injure, et l’incitation à la haine.
Également, au cours de cette même formation qui a réunie medias publics et privés il a été noté que les réseaux sociaux sont soumis à la loi sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.
Au sortir de cette séance de formation sur l’enjeu de l’utilisation des réseaux sociaux, les participants ont exprimé leur satisfaction et ont remercié les initiateurs de ce colloque.
Mamadou Dian Mariam DIALLO