Plusieurs pays africains ont pris part ce mardi 18 mai 2021, au sommet de Paris, pour réagir au choc économique, causé « par la crise sanitaire mondiale », liée à la pandémie de Coronavirus afin de réinventer l’économie du continent. A la surprise générale, la République de Guinée ne figurait pas sur la liste des invités, donc la Guinée a brillé par son absence à cette rencontre internationale.
Pour trouver des raisons à cette nouvelle exclusion de la Guinée, le leader du parti Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée, a trouvé une explication à cette absence du pays dirigé par le Président Alpha Condé. A travers un entretien chez nos confrères du site Actu jeune, l’ancien ministre de la réconciliation nationale a souligné que les relations entre le Président Macron et le Président Alpha « ne sont pas au beau fixe, du fait des divergences notoires en ce qui concerne la question de gouvernance ».
Pour BAH Oury, la France a indiqué en dépit des contestations qui ont eu lieu après l’élection présidentielle du 18 octobre dernier, « qu’elle prend acte des faits électoraux qui se sont déroulés en Guinée. Elle a estimé qu’il y a des entorses graves en ce qui concerne des textes constitutionnels dans le pays, et les autorités guinéennes ont répondu parfois avec mépris et irrespect par rapport à cette position d’un partenaire privilégié pour notre pays qui est la France. Et depuis lors, les attitudes du Président Alpha Condé n’ont pas contribué à faire ramener une certaine normalisation de ces relations.
Et pire, elles ne font que se dégrader, ceci explique cela l’absence de la Guinée au sommet de Paris selon lui. Dans la même logique, le conseiller de l’actuel chef de file de l’opposition, martèle que les guinéens sont tous témoins que le pays est dans une situation financière « extrêmement difficile » et que la population le ressent « amèrement ».
Il rajoute que malgré « les dynamiques de certains pays près de 800 millions de dollars et que notre pays n’a eu que quelques miettes, tout cela montre que nous sommes dans une très mauvaise position vis-à-vis des partenaires bi et multilatéraux ».
Tous ces agissements des grandes puissances envers la Guinée indiquent que les autorités de Conakry auront du mal à se maintenir sur le plan de la coopération internationale. Déjà, l’Union Européenne a sorti cette semaine une liste de 25 personnalités politiques proches du président Alpha CONDÉ ciblées par des sanctions recommandées par un groupe de 32 Eurodéputés.
Mamadou Dian Mariam Diallo