Des acteurs de la société civile guinéenne trouve déséquilibrer Le rapport de l’AMNESTY International et Human Rights watch de 2020/2021 sur la Guinée. C’était à la faveur d’une conférence de presse ce 17 mai 2021 à la maison commune des journalistes.
Dans son 2ème rapport publié ce lundi 17 Mai 2021, le forum des jeunes africains pour la promotion de l’Union africaine (FJAPUA) qualifie le rapport 2020- 2021 d’AMNESTY International et Human Rights Watch de déséquilibrer.
Car, pour les membres de cette organisation, la Guinée et la Côte D’Ivoire étaient dans les mêmes circonstances ces derniers temps. Mais avec des résultats différents.
Selon le président du forum Mohamed Cherif. “Le présent rapport vient à la suite de celui du mois de mars 2020 sur la base des compléments d’informations recueillis et des observations effectuées. Il procède notamment à une analyse comparée des rapports d’Amnesty
International pour la Côte d’lvoire et pour la Guinée. Ces deux pays ont en eftet
traversé des épreuves similaires en bien des points”, a-t-il soutenu.
Toujours dans la lecture de ce même rapport Mohamed Cherif tire cette ces enseignements. “A la lecture de ces deux rapports, le premier constat est l’approche
fondamentalement différente et déséquilibrée au niveau des sources sur
lesquelles s’appuie Amnesty International. Il est ensuite évident que la nature de ces sources détermine les conclusions du rapport sur les causes des décès selon
les pays. La nature des sources d’information: Pour la Côte d’lvoire, les seules sources citées sont exclusivement officielles. Même le « Conseil national des droits de l’homme » cité comme source pour une
partie du bilan n’est autre qu’une autorité administrative. Sagissant de la Guinée, le rapport ne fait jamais référence aux déclarations des autorités officielles si ce n’est que pour mentionner les six agents de la force publique qui ont été tués. Comme pour s’abstenir de confirmer ces victimes et jeter le doute sur cette partie du bilan des violences électorales”, indique M. Chérif.
Ensuite, ce rapport présente un répertoire des organisations de la société civile
guinéenne spécialisées dans la défense des droits de l’homme appartenant au FNDC. Une plateforme consultée qui a fourni des rapports sans aucun du principe d’impartialité, poursuit- il. Car, dit- il, ces organisations ont des relations avec le monde politique qui sont entre autres organismes comme:
(OGDH, MDT, LIGUIDHO, AVIPA, AVR, RADHO AVCB, BC, FIDH, AFRIDO, AFDEFDH, APVAG, OSRDH, CODDH CONAG-DCF,ASF, AMDH,OADHUGO, PDH, COJEDEV.) “Enfin la croyance, selon laquelle, la Guinée ne fournit pas suffisamment d’informations sur les violences politiques est démentie par la revue de presse de l’année 2020.
Il existe sufisamment de sources d’information pour équilibrer les rapports sur les violences politiques en Guinée
FJAPUA”, a laissé entendre le président du forum des jeunes africains pour la promotion de l’Union africaine (FJAPUA).
OSMAN….