Le forum MINIER organisé par AFRICAN ACADEMY à Conakry ce mardi tous les acteurs autour de la nouvelle législation du code minier. Etaient également présentes à cette rencontre dans un réceptif hôtelier de la place les différentes sociétés minières.
Plusieurs thématiques ont ainsi été passées au crible notamment le contrat minier et les conflits miniers. « Il faut la puissance publique. L’État doit avoir la capacité d’attirer les vrais investisseurs. Le nouveau code minier a à ses actifs 221 articles qui ouvrent toutes les voies à l’État en vue de mieux dynamiser le secteur minier. Depuis l’élaboration du code minier guinéen en 1987, le développement avait suscité d’espoir. Si le code minier de 1995 avait été appliqué le pays ne serait pas là aujourd’hui. Nous avons des facteurs qui empêchent le développement du secteur minier, notamment : le gel des ressources, le faible degré de transformation locale des ressources et les pratiques réduisant les revenus fiscaux de l’État », a énuméré », Nava Touré, conseiller au ministère des Mines et de la géologie
Malgré les réformes de la nouvelle législation dans le secteur minier, les populations des zones minières en bénéficient moins et perdent terres cultivables.
Reste à savoir si le nouveau code minier va permettre au pouvoir public de changer cette donne.
François Lelano